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Rats musqués, écrevisses américaines, renouée du Japon, jussie, balsamine de l’Himalaya, myriophylle du Brésil… Ces espèces exotiques envahissantes (EEE), animales comme végétales, réintroduites par la main de l’être humain dans nos contrées, bouleversent les écosystèmes où elles sont présentes.
Depuis 2015, elles font l’objet d’une directive européenne qui établit une liste « dynamique » d’EEE contre lesquelles les États membres ont l’obligation de mettre en place des moyens de lutte. C’est dans ce cadre que le projet Interreg V « Ecosystem » (financements européens) est né en 2016.
De part et d’autre de la frontière franco-belge, plusieurs partenaires français, flamands et wallons – Groupement de défense contre les organismes nuisibles (GDON Flandre maritime), Union syndicale d’aménagement hydraulique du Nord (Usan), province de Flandre occidentale (PFO), Société flamande pour l’environnement (VMM) et Rattenbestrijding Oost-Vlaanderen (Rato) – ont uni leurs forces pour choyer les bassins-versants de l’Yser, de la Lys et de leurs affluents (Nord de la France, Flandres occidentale et orientale).
Le projet a permis un partage de connaissances et la mise en place d’une application smartphone commune pour les techniciens des différentes structures. Sur le terrain, des ouvrages ont été réalisés dans l’objectif d’améliorer « les écosystèmes aquatiques en créant un meilleur équilibre entre le milieu naturel, les plantes et les animaux qui y vivent », indiquent les partenaires dans un communiqué. Retour en images
Virginie Charpenet