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Après des mois de travail, les trois familles de l’interprofession laitière — producteurs, industriels privés, coopératives — ont défini 16 indicateurs permettant d’évaluer le bien-être des animaux dans un troupeau laitier. Co-construits avec l’Institut de l’élevage et appuyés sur le Code terrestre de l’Organisation mondiale de la santé animale, ces critères permettent d’apprécier le bien-être animal. Rajoutés à la charte des bonnes pratiques d’élevage, ils entreront en application dès le 1er janvier 2020.
Le but : définir un score pour chacun des indicateurs, et permettre à l’éleveur de se situer pour chacune des libertés fondamentales mais aussi de se comparer à la moyenne nationale. Lorsqu’un éleveur sera audité dans le cadre de la charte, l’agent vérifiera que tous les points du volet bien-être animal sont respectés et attribuera une note pouvant aller de 0 à 20. Si la note est satisfaisante, l’éleveur sera charté. En revanche, si certains points ne sont pas respectés, l’éleveur devra alors corriger ses pratiques pour se conformer aux critères, sous peine de ne plus être collecté.
« Nous sommes dans une démarche positive : au lieu de courir derrière nos détracteurs, nous préférons montrer et expliquer ce que l’on fait dans les élevages », résume Daniel Perrin, éleveur laitier et président de la commission Sciences et techniques du Cniel (interprofession laitière nationale). Le Cniel prévoit que dans les 2 à 3 ans tous les éleveurs auront été audités. Soit bien avant les objectifs premiers de l’interprofession laitière, qui prévoyait plutôt cela pour 2025.