Les deux pays étant de gros exportateurs de céréales, blé notamment, le ministre dit « craindre que s’ajoute dans les 12 à 18 mois une crise alimentaire mondiale ». « Face à cet arrêt probable d’une partie des exportations de blé ukrainien ou russe mais aussi d’autres (céréales) comme le maïs ou le tournesol », il a estimé que l’Europe devait « assumer sa mission nourricière ».
« Il faut que l’Europe produise plus, elle bénéficie des terres parmi les plus fertiles au monde, il faut que l’Europe ait une capacité à produire plus pour pouvoir également accompagner d’autres pays qui n’ont rien à voir avec le conflit mais qui se voient impacter dans leur possibilité d’accès à l’alimentation, notamment sur le continent africain et en particulier en Afrique du nord », a-t-il appelé. Le ministre a indiqué qu’en Egypte, « cela fait plusieurs fois que le gouvernement annule des commandes de blé parce que les prix sont trop importants. On constate qu’au Maroc, avec la sécheresse, près de trois quarts de la production de blé est mise à mal ».
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par Justine Demade Pellorce
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