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Le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie a reconnu le 21 avril 2021 que l’objectif de 15% des surfaces agricoles cultivées en bio en France à l’issue du quinquennat ne sera pas atteint, rapporte l’AFP. «On sera à 12,5%, je pense» (soit environ +50% par rapport à 2017), a-t-il déclaré sur BFMTV/RMC, un chiffre en deçà de la cible fixée par le gouvernement dans un plan de soutien au bio mis en place en 2018.
Doté d’une enveloppe de 1,1 milliard d’euros (Mrd€) de crédits (sur fonds européens et nationaux), ce plan devait permettre de faire passer de 6,5% à 15% la part des terres en bio d’ici 2022. Interrogé sur les raisons de ce retard, le ministre a souligné que «ce sont des transitions qui sont parfois longues», tout en reconnaissant que «parfois, le gouvernement n’avait pas mis assez d’accompagnement».
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Une tendance corrigée selon lui par le volet agricole du plan de relance. Concernant la proposition de consacrer au bio 1 Mrd€ par an de la prochaine PAC, portée par les agriculteurs bio et plus de 300 élus dans une tribune publiée le 20 avril, le ministre s’est montré réservé. «Dès que vous mettez [de l’argent] quelque part, ça veut dire que vous prenez sur d’autres cultures», a déclaré M. Denormandie, qui doit rendre prochainement ses premiers arbitrages sur la déclinaison française de la future PAC (PSN).