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La transformation en éco-campus de l’IMT : Un exemple à suivre

31-03-2023

Actualité

C’est tout frais

Le cas de la rénovation de l’IMT Nord Europe s’apparente presque à un cas d’école.

L'IMT Nord Europe. © IMT Nord Europe
L’IMT Nord Europe. © IMT Nord Europe

Le site de l’IMT date des “années 1950-1960, rappelle Guillaume Petitpré, directeur des moyens généraux d’IMT Nord Europe. Il était très fortement artificialisé. Les objectifs de l’éco-campus étaient donc de désimperméabiliser, développer une identité paysagère en ramenant de la nature et atténuer la place de la voiture tout en laissant plus de place aux véhicules électriques.

Un processus qui va plus loin

Le processus de désimperméabilisation va même plus loin : l’IMT veut déconnecter son campus du réseau public. Autrement dit, “qu’il n’y ait plus d’eau qui aille dans les caniveaux mais qu’elle s’infiltre directement dans les nappes“. Pour cela, il a fallu passer d’un système où l’eau qui tombait sur les bâtiments, la voirie et les parkings n’aille plus vers les stations de refoulement puis sur le réseau public. À la place, l’eau qui tombe sur les bâtiments et voiries est renvoyée vers des noues qui renvoient elles-mêmes l’eau vers les espaces verts créés. L’eau des parkings est conduite dans des caissons alvéolaires d’infiltration. Le tout fini dans les nappes phréatiques.

Au total : “11 700 m2 de voiries ont été désimperméabilisées, 5 500 m2 de toitures ont été déconnectées du réseau et infiltrées et 6 600 m2 de sols ont été drainés. Soit au total 24 000 m2 de surface désimperméabilisée“, se félicite Guillaume Petitpré. Environ 20 000 m3 d’eau par an sont ainsi restitués aux nappes, soit la consommation annuelle de l’école. “Au-delà de l’aspect écologique, le cadre de vie étudiant a aussi été amélioré grâce à l’augmentation de la surface végétalisée (plus de deux terrains de football). Des espaces de détente/travail ont également été créés.

Coût du projet

Le tout pour 3 millions d’euros, en partie sur les fonds propres de l’école. L’agence de l’eau Artois-Picardie a financé à hauteur de 10 %. Les collectivités locales ainsi que la Région et l’Union européenne (via les fonds européens) ont également participé au projet. À l’heure où l’eau vient à manquer (lire aussi quelle place pour les méga-bassines ? page 3) et où l’artificialisation des sols est réglementée (lire aussi objectif zan ), des projets comme celui du campus, permettant d’allier les deux enjeux, pourraient se développer dans les prochaines années.

Claire Duhar

Lire aussi : Eau : “Désimperméabiliser” pour régner sans envahir

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