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Alors que, pour la première fois depuis 2009, la collecte laitière européenne n’avait pas progressé en 2021 (-0,1%/2020), l’Idele table dans son dossier annuel sur une croissance « faible » de +0,5% en 2022. En ce début d’année, le prix du lait et l’envolée des cours des ingrédients laitiers « semblent stimuler la production laitière », analysent les auteurs qui soulignent que les réformes laitières ont été « très réduites cet hiver ».
La collecte pourrait encore se situer au-dessous du niveau de 2021 en début d’année, avant de reprendre au printemps pour égaler, voire dépasser, la collecte du printemps dernier, « sous condition d’une météo favorable à la pousse de l’herbe ». Les conséquences de la guerre en Ukraine laissent cependant planer l’incertitude sur les marchés des matières premières et pourraient « entraver le redressement attendu de la production, en renchérissant le prix de l’aliment acheté ». « Les exploitations laitières spécialisées limiteraient la distribution de concentrés et les exploitations diversifiées pourraient privilégier les cultures de vente aux productions fourragères », développe l’institut.
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