Votre météo par ville
Selon les dernières estimations d’Agreste pour la campagne 2020-2021, les surfaces implantées en poireaux atteignent les 4 994 ha et seraient en retrait de 1 % sur un an, mais progressent de 1 % sur la moyenne 2015-2019.
La production nationale de poireaux est revue à la hausse à 149 638 tonnes mais reste en recul de 2 % sur un an. Les rendements sont stables à l’exception des Pays-de-la-Loire où ils régressent et dans les Hauts-de-France où ils sont en progression. Avec les températures clémentes de l’automne, la pousse a entraîné de fortes récoltes en Auvergne-Rhône-Alpes.
À relire : Quelle tendance pour le roi des soupes ?
Dans le Nord, l’humidité a entraîné une attaque d’insectes (thrips) qui altèrent la qualité et la conservation du légume parfois sans conséquence sur les rendements. En Centre-Val de Loire, les rendements ont été hétérogènes avec la présence de maladies cryptogamiques (rouille).
En tout état de cause, les arrachages ont progressé de 10 % par rapport à la moyenne 2015-2019 avant de chuter de 5 % en décembre. L’Ouest est le plus grand bassin en production et en surfaces, suivi par le Centre Ouest puis le Nord et le Sud-Est.
En commercialisation, le poireau primeur a été marqué par une fermeté des cours en sortie de confinement. Après un été de baisse, les cours se sont ressaisis en septembre avec le retour d’une météo plus fraîche. Les prix restent élevés en octobre et le retour du confinement accompagné d’un emballement du commerce en GMS notamment a contribué à la hausse des cours.
En novembre, la consommation faiblit et les prix baissent, puis en décembre elle a décliné à l’approche des fêtes avant de se ressaisir après Noël avec une anticipation des commandes en prévision des achats en janvier 2021. En clair, les prix reculent de 3 % par rapport à la saison précédente.