Votre météo par ville

Calaisis. Un éleveur en or

15-01-2020

Actualité

Élevage

Albert Roussez, éleveur de rouges des prés à Nielles-lès-Calais (62), a reçu le Sabot d’or. Une récompense qui distingue les meilleurs éleveurs de France.

Albert Roussez éleveur Terres et Territoires
© DR

Derrière ce discret fermier du Pas-de-Calais se cache un éleveur-sélectionneur aiguisé, aux petits soins de ses 30 animaux à la robe pourpre. Albert Roussez vient de recevoir le Sabot d’or. Cette récompense, remise par le réseau Bovins croissance à l’automne 2019, est le fruit de toute une carrière. Rencontre.

Des rouges suivies de près

« Mes premières rouges des prés sont arrivées en 1990 sur la ferme, explique l’éleveur. Cette race, anciennement appelée Maine-Anjou, est originaire de l’ouest de la France. Les bovins sont calmes et dociles. Ils donnent de très bonnes viandes ».

Recevoir cet honneur une deuxième fois, c’est une petite fierté, une gratitude qui montre que tous les efforts que l’on fait au quotidien ne sont pas vains. Élever des animaux représente des sacrifices en temps et beaucoup de surveillance ».

Albert Roussez

À condition de les choyer. Ceux d’Albert Roussez paissent dans les prairies alentours, non loin de la zone des wateringues, et sont suivis de près par l’organisme de sélection (Sica Rouge des près) ainsi que par Bovins croissance (service de la chambre d’agriculture).

« Cela permet de progresser en compagnie d’autres éleveurs, d’échanger sur les techniques, de comparer les cheptels », indique-t-il. Avec la réussite que l’on connaît pour l’Earl Roussez : une conduite de troupeau et des valeurs génétiques qui se trouvent être les meilleures du pays.

Le doublé

Albert Roussez avoue avoir été « surpris » par l’annonce de la nouvelle de son titre. « La ferme a déjà reçu le Sabot d’or en 2010, je ne m’attendais pas du tout à en recevoir un nouveau ! confie l’éleveur. Recevoir cet honneur une deuxième fois, c’est une petite fierté, une gratitude qui montre que tous les efforts que l’on fait au quotidien ne sont pas vains. Élever des animaux représente des sacrifices en temps et beaucoup de surveillance ».

Simon Playoult

Facebook Twitter LinkedIn Google Email
Photovoltaïque : Nouvelle énergie aux circuits- courts
La Convention Régionale Solaire Agricole Hauts-de-France signée le 25 mai entre la Chambre d’Agriculture et la Régi [...]
Lire la suite ...

BSV : Quel est le point sanitaire des cultures ?
Chaque semaine, le bulletin de santé du végétal compile les observations réalisées dans plusieurs centaines de parc [...]
Lire la suite ...

EFS : Ouvertures exceptionnelles des maisons du don du sang dans les Hauts-de-France
Dans un contexte où les fréquentations sur les lieux de collecte sont en baisse et les réserves restent fragiles, les [...]
Lire la suite ...

Insertion : Entretien avec Dominique Paccou
« En voyant son travail salué et l’importance de ses missions reconnue, le salarié peut évoluer, s’ [...]
Lire la suite ...

Maladie : Face aux diarrhées bovines, la recherche scientifique innove
L'école d'ingénieurs Junia et ses partenaires européens étudient le parasite à l'origine de la cryptosporidiose, ma [...]
Lire la suite ...

Sortie : La “Belle semaine” botanique
Le conservatoire botanique national de Bailleul organise sa "belle semaine". Du 30 mai au 4 juin, plusieurs événemen [...]
Lire la suite ...

Au cœur des terres

#terresetterritoires