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L’Union européenne connaît depuis plus de seize ans un conflit avec les États-Unis à propos d’Airbus et Boeing avec un volet « représailles » sur les échanges agricoles.
La Chine et l’Australie ne sont pas en reste et s’écharpent sur deux dossiers : l’origine du coronavirus, dont l’Australie a demandé une enquête, et celui des droits de l’Homme. Deux dossiers qui irritent le président chinois Xi Jinping.
Particulièrement agacé, Pékin a fait savoir à Canberra que la Chine allait taxer et interdire ses produits. Les sanctions pleuvent depuis quelques semaines. C’est le cas du charbon, deuxième produit d’exportation de l’Australie. Pékin est l’un de ses principaux clients mais il a ajourné ses commandes. Pour rappel, la Chine a acheté à l’Australie pour 8,7 milliards d’euros de charbon en 2019.
C’est aussi le cas des produits agricoles : Pékin a interdit l’importation de bœuf australien et augmenté de 80,5 % les droits de douane sur l’orge. En novembre, la Chine a imposé des droits de douane allant jusqu’à 212 % sur les importations de vin australien.
L’ensemble de ces mesures pourraient coûter plus de 10 milliards d’euros à l’économie australienne. Une récente enquête de la Chambre de commerce australienne révèle que plus de 73 % des personnes interrogées dans le secteur du vin craignent des pertes d’emploi. L’Australie a saisi l’Organisation mondiale du commerce (OMC).