
Les efforts consentis doivent se poursuivre en 2021. C’est en substance ce que demandent les producteurs de légumes d’industrie des Hauts-de-France livrant à Bonduelle. Ils sont réunis au sein de deux organisations de producteurs (OP). OPLVert et Oplinord représentent 18 000 ha, soit 25 % des surfaces nationales.
En effet, dans le cadre de la campagne 2020, « le groupe Bonduelle s’est engagé à nos côtés dans une démarche vertueuse en signant un accord de revalorisation permettant de financer une augmentation du revenu agricole et les investissements nécessaires à la transition agroécologique », rappellent les deux OP dans un communiqué.
Après la revalorisation de 2020, les OP espèrent que les « efforts engagés » vont se poursuivre en 2021, avec des contrats de nouveaux revalorisés pour les producteurs.
Selon eux, le recours à l’irrigation, aux techniques culturales alternatives et l’impact des aléas climatiques sur les rendements « rendent la culture de légumes de plus en plus difficile. Et de moins en moins rentable pour les producteurs ».
« C’est particulièrement vrai cette année, précise Éric Legras, agriculteur dans l’Aisne et président de l’OPLVert. La campagne a été très difficile, les producteurs ont dû mettre plus de moyens pour obtenir, au final, une récolte décevante ».
Éric Legras reconnaît que la filière rencontre « un problème global ». La baisse des rendements a, aussi, des conséquences sur la rentabilité de l’industriel.
Autre écueil : sa difficulté à répercuter la hausse des coûts de production à la grande distribution. C’est pourquoi les producteurs aspirent aussi à ce que cette dernière emboîte le pas à l’industriel. « La valeur des produits finis est insuffisante, estiment les OP. Nous appelons les acteurs de la grande distribution à se rallier aux efforts nécessaires pour soutenir une filière essentielle à la souveraineté alimentaire française ».
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Les deux organisations de producteurs ajoutent : « Nous avons impérativement besoin du soutien de tous les acteurs de la filière : industriels et distributeurs pour revaloriser le revenu agricole. Sans un soutien significatif, la filière légume sera amenée à disparaître petit à petit ».
Virginie Charpenet

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