Votre météo par ville

Le pouvoir des fleurs… locales

22-07-2021

Grand format

Consommation

Si les consommateurs se sont mis au diapason, depuis le confinement, d’une consommation alimentaire plus locale et plus responsable en lien avec son territoire, les choses sont moins simples du côté des fleurs coupées. Pourtant, du côté de la production, les choses changent et la fleur s’épanouit localement. Floricultrices, fleuristes, agricultrices… rencontre avec la fine fleur régionale.

© Une petite graine

Aujourd’hui, 80 % des fleurs vendues en France sont importées. Les modes de production des fleurs étrangères sont difficilement traçables, qu’il s’agisse des conditions de travail ou de l’emploi d’intrants qui abîment notre planète. C’est face à ce constat qu’est né le Collectif de la fleur française, en 2017, à l’initiative d’Hélène Taquet, floricultrice dans le Nord.

Lire notre rencontre avec Hélène Taquet, du Collectif de la fleur française

Hélène Taquet

Ce collectif défend une vision plus responsable de la fleur, avec pour ligne de mire : une relocalisation de la production. Ce qui implique plus de fraîcheur : “les fleurs qui viennent du Kenya ou d’Equateur prennent l’avion, quand elles arrivent chez les fleuristes elles sont déjà à J+5“, indique Anne-Emmanuelle Delmotte, productrice à Laventie.

Rendez-vous chez Une petite graine, productrice de fleurs coupées à Laventies

Anne-Emmanuelle Delmotte après sa cueillette

Une question de transparence également sur le mode de production et les conditions de travail des exploitations qui n’hésitent pas à ouvrir leurs portes.

Tandis que les formations, comme à l’Institut de Genech, s’adaptent à cette relocalisation, les fleuristes aussi se tournent de plus en plus vers les producteurs locaux. Une tendance largement renforcée par le confinement qui a à la fois, limité le trafic aérien, au profit des fleurs locales mais aussi recentré les consommateurs chez eux, cherchant ainsi à favoriser un intérieur cocon, agréable à vivre et donc… fleuri !

C’est d’ailleurs au terme du premier confinement que Laurine Gossart a décidé de lancer son entreprise Les feuilles sauvages, dans l’Arrageois. Productrice et fleuriste, elle a choisi de combiner bottes et tablier pour maîtriser son approvisionnement jusqu’au bout des tiges.

Laurine Gossart, les Feuilles sauvages

Découvrir notre interview interractive des Feuilles sauvages

© Les feuilles sauvages

Agathe Villemagne

Facebook Twitter LinkedIn Google Email

Au cœur des terres

#terresetterritoires