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Un Plan cheval à 5,3 millions d’euros sur quatre ans (2019-2022). C’est ce qu’a lancé, fin septembre 2019, la Région Hauts-de-France. Parmi les objectifs : structurer la filière, développer l’emploi, renforcer l’élevage régional ou encore “affirmer le positionnement des Hauts-de-France comme territoire équin de référence”. Marie-Sophie Lesne, vice-présidente en charge de l’agriculture au conseil régional, et issue du monde du cheval, revient pour nous sur ce plan ambitieux.
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Dans quel contexte a été construit le Plan cheval de la région ?
Il y avait un gros manque de reconnaissance des collectivités. Il fallait aider cette filière, on a décidé d’agir.
Le cheval a une image de marque élitiste, mais c’est une filière qui souffre, sans le faire savoir. Elle souhaite en effet garder une image positive en raison de ses activités commerciales. Mais avec l’augmentation de la TVA, la baisse de fréquentation des hippodromes, des PMU, elle connaît bien des difficultés…
Quels sont les principaux objectifs de ce plan ?
On a bâti ce plan en concertation avec le Conseil des chevaux et on a voulu privilégier les aides à l’investissement avec notamment 300 000 euros sur trois ans pour l’élevage.
De plus, un salon du cheval pourrait prendre forme dans les Hauts-de-France, dès 2021. C’est le Conseil des chevaux qui l’organisera. Cela permettra, en autres, de fédérer la filière. Il faut aussi que nous travaillions sur notre image de “Terre de cheval”. Notamment en faisant connaître davantage le côté passion de la filière, et en valorisant le lien entre l’Homme et le cheval (par exemple en mettant en avant des activités telles que l’équithérapie).
Propos recueillis par Laura Béheulière