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« Aucune région n’est épargnée. Chaque jour qui passe, on voit des sols se craqueler. Même dans le Nord, les céréales ont soif », a déclaré à l’AFP sa présidente, Christiane Lambert. « Si cela continue comme ça, ceux qui ont la possibilité d’irriguer vont s’en sortir, les autres auront des baisses de rendement dramatiques » « Nous sommes très inquiets, dit Joël Limouzin, élu en charge des situations d’urgence à la FNSEA. C’est une période délicate pour les céréales : le blé a atteint sa taille adulte, l’épi s’est développé et on est maintenant au stade du grossissement du grain. » Sans eau et sous l’effet de la chaleur, les grains se flétriront, avec comme risque « une perte de rendement qui peut aller jusqu’à 40% si le temps reste sec pendant plusieurs semaines », met-il en garde. « Plus que jamais, il faut qu’on arrive à stocker de l’eau », plaide la FNSEA, qui alerte sur les risques d’une flambée encore plus forte des coûts alimentaires en cas de mauvaise récolte en France.
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