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Les structures équestres peuvent désormais reprendre, en partie, leurs activités, après deux mois d’arrêt. C’est le décret du 11 mai 2020 sur les mesures nécessaires pour faire face à l’épidémie de Covid-19 qui a donné le feu vert.
Si la réglementation est encore stricte afin de limiter la propagation du virus (pas de regroupement de plus de 10 personnes, distanciation physique, etc.), la reprise s’annonce être un vrai bol d’air. Car les établissements équestres ont lourdement souffert des effets de la crise sanitaire.
Comment s’en sortent les entreprises équestres des Hauts-de-France ? Lisez notre interview de Alain Coeugniet, président du Conseil des chevaux de la région.
Les premiers résultats de l’enquête menée par la filière cheval auprès des entreprises équines sont tombés. Ils sont sans appel et révèlent des pertes de chiffre d’affaires (CA) allant jusqu’à – 80 % pour certains établissements. Toutes les activités sont concernées.
“Les premiers effets du confinement en mars ont généré une perte du CA de 35 à 50 %, précise l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE), qui restitue les résultats de l’étude. Cette perte augmente considérablement, à 50 % de perte pour les entraîneurs de galop, jusqu’à 80 % du CA en avril chez les entraîneurs de trot et les établissements équestres. Une large majorité d’entreprises font face à une valeur ajoutée négative compte-tenu de charges maintenues à un niveau élevé.”
Découvrez les témoignages en région (cliquez sur les photos) :
Pour faire face à cette situation, et optimiser leur trésorerie, les établissements ont dû s’adapter. “Si une majeure partie de l’effectif des chevaux a été mise au pré afin de limiter les charges (alimentation, litière et maréchalerie), certains professionnels ont également opté pour le maintien du travail d’une part de leur effectif pour permettre une reprise d’activité immédiate. Le recours au chômage partiel et les démarches de report de charges ont aussi été mis en évidence”, souligne l’IFCE.
Infos utiles pour les entreprises sur le site de l’IFCE.
Laura Béheulière