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Le Covid-19, véritable course d’obstacles pour la filière cheval

02-06-2020

Grand format

Terre à terre

Les professionnels du monde du cheval sont lourdement touchés par la crise sanitaire liée au coronavirus. Certaines entreprises enregistrent jusqu’à 80 % de perte sur leur chiffre d’affaires. 

centre équestre TheOtherKev de Pixabay
Les premiers effets du confinement en mars ont généré une perte du chiffre d’affaires de 35 à 50 % », d’après l’IFCE. © TheOtherKev de Pixabay

Les structures équestres peuvent désormais reprendre, en partie, leurs activités, après deux mois d’arrêt. C’est le décret du 11 mai 2020 sur les mesures nécessaires pour faire face à l’épidémie de Covid-19 qui a donné le feu vert. 

Si la réglementation est encore stricte afin de limiter la propagation du virus (pas de regroupement de plus de 10 personnes, distanciation physique, etc.), la reprise s’annonce être un vrai bol d’air. Car les établissements équestres ont lourdement souffert des effets de la crise sanitaire. 

Comment s’en sortent les entreprises équestres des Hauts-de-France ? Lisez notre interview de Alain Coeugniet, président du Conseil des chevaux de la région.

Des pertes considérables

Les premiers résultats de l’enquête menée par la filière cheval auprès des entreprises équines sont tombés. Ils sont sans appel et révèlent des pertes de chiffre d’affaires (CA) allant jusqu’à – 80 % pour certains établissements. Toutes les activités sont concernées.

Les premiers effets du confinement en mars ont généré une perte du CA de 35 à 50 %, précise l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE), qui restitue les résultats de l’étude. Cette perte augmente considérablement, à 50 % de perte pour les entraîneurs de galop, jusqu’à 80 % du CA en avril chez les entraîneurs de trot et les établissements équestres. Une large majorité d’entreprises font face à une valeur ajoutée négative compte-tenu de charges maintenues à un niveau élevé.” 

Découvrez les témoignages en région (cliquez sur les photos) :

Terres et Territoires - Portrait_co-gérante Centre équestre de Drocourt
Xavière Delsemme, co-gérante du centre équestre de Drocourt © Emeline_Maërtens
Fabienne Morali, gérante du poney-club de Villeneuve-d’Ascq (59)

Une majeure partie des chevaux mise au pré

Pour faire face à cette situation, et optimiser leur trésorerie, les établissements ont dû s’adapter. “Si une majeure partie de l’effectif des chevaux a été mise au pré afin de limiter les charges (alimentation, litière et maréchalerie), certains professionnels ont également opté pour le maintien du travail d’une part de leur effectif pour permettre une reprise d’activité immédiate. Le recours au chômage partiel et les démarches de report de charges ont aussi été mis en évidence”, souligne l’IFCE.

Infos utiles pour les entreprises sur le site de l’IFCE.

Laura Béheulière

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