S’il ne faut garder qu’on mot ? Satisfaits.
Quels sont les enseignements de ces résultats ? S’il y a bien un enseignement à retenir de ces élections, je pense que c’est que nos agriculteurs attendent du concret. On l’a bien vu avec les nombreuses mobilisations qui ont eu lieu tout au long de l’année 2024. Nos agriculteurs ont besoin d’avoir une vision économique claire sur leur exploitation. On le sait, le nerf de la guerre c’est l’économie. Et là-dessus nous sommes en attente de l’action du gouvernement, avec les différents projets de loi, notamment la loi d’orientation agricole (LOA). On a besoin que ça avance, pour donner un cap à notre agriculture. Les élections nous permettent de conserver le même nombre de sièges. Donc nous sommes forcément satisfaits, même si nous sommes tout à fait conscients qu’il y a des attentes fortes sur le terrain. Nos agriculteurs ont besoin qu’on se batte pour qu’ils obtiennent des prix rémunérateurs pour leur permettre de vivre, mais aussi d’investir. On doit sécuriser leur installation, via une valorisation juste de leurs produits.
Retrouvez notre dossier sur les élections des chambres d’agriculture ici.
Et maintenant ? On va continuer ce qui a été engagé jusqu’ici. Car notre syndicat n’a pas attendu les élections chambres pour agir. Nous voulons une chambre qui soit la plus proche possible des agriculteurs, qui les accompagne au mieux techniquement. Et aussi une chambre qui accompagne toutes les filières : le bio, le conventionnel, l’agroécologie. On doit balayer très large et s’adapter aux défis de demain. En Nord-Pas de Calais, on a la chance d’avoir une agriculture très diversifiée, ce qui n’est pas le cas partout en France. On doit donc maintenir cette dynamique !
Propos Recueillis Par Julien Caron
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