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Ce plat pays qu’est la Flandre offre bien des surprises. À chaque fois qu’on peut l’observer depuis l’un de ses trois monts, c’est toujours un joyeux étonnement, un plaisir non dissimulé, presque une claque. Bref, on en prend plein la vue.
Sur le Mont des Cats, qui plus est dans une cabane perchée, le ravissement est permanent. C’est ce que propose de vivre Jean-François Lemaire avec son petit nid douillet qu’il a fait construire voilà cinq ans, dans un écrin de verdure, et qu’il a judicieusement nommé Le Mont des Cats perchés.
« Je suis venu habiter à Godewaersvelde quand les enfants sont partis, confie le propriétaire des lieux, originaire des Flandres intérieures. Je travaillais dans l’immobilier. Et j’ai eu la chance de trouver ce petit paradis. Ce qui nous a tout de suite conquis, avec ma femme Claudine, c’est la vue. » L’envie de travailler de chez lui, et de faire du tourisme, grandissent : « L’idée était de faire profiter de ce calme et de ce cadre à d’autres personnes. Le seul bruit ici, c’est le vent dans les arbres. »
Son épouse tombe, par hasard, sur un flyer mettant en avant ces drôles et jolies cabanes. « En photo déjà le concept m’a plu. Et quand j’ai vu que le constructeur était basé à côté d’Hazebrouck, je me suis lancé ! » se souvient Jean-François Lemaire.
Pour accéder à la cabane, il faut franchir une jolie passerelle qui mène tout droit vers un paysage luxuriant. À l’intérieur, une table, quelques chaises, et un lit deux places lové contre un grand hublot duquel on peut admirer la vue à l’abri. Quelques lanternes et petites statues de chat décorent la cabane de bois. Ici, pas de chichi. On s’éclaire à la bougie et on utilise des toilettes sèches. Que les plus frileux ou douillets se rassurent, un radiateur, un lavabo alimenté par un système de pompe à pied et le gaz ont été installés pour profiter pleinement du lieu. Un brasero, au pied de la cabane, pourra aussi faire office de barbecue.
Mais cet endroit bucolique est avant tout un petit nid dédié au repos, et à l’observation de la nature. Sous les yeux du visiteur, caché entre les pins et les peupliers, les champs tout juste fauchés du voisin agriculteur : « On peut y voir des chevreuils, souligne Jean-François. Et le matin il y a plein d’écureuils qui se baladent par ici. Il y a aussi des rapaces, notamment des faucons et des buses, ainsi que des chauves-souris pipistrelle… Certaines personnes me disent qu’elles ont l’impression de se retrouver en pleine forêt ! » Il y aurait aussi plus de 30 km de chemins de randonnée s’offrant aux touristes, rien que sur le Mont des Cats.
Tout cela est un régal pour les personnes qui, pendant le confinement, ont vécu entre quatre murs. D’ailleurs, dès la réouverture du gîte, le téléphone a tout de suite sonné, affirme Jean-François Lemaire qui affiche donc quasiment complet pour cet été. Les clients, essentiellement des habitants de la région, ont besoin de se ressourcer.
Et le jacuzzi, installé sur la terrasse, est bien une invitation à buller, avec toujours cette vue imprenable sur les Flandres. Et pourquoi ne pas oser un bain chaud de nuit, à 40 °C, pour observer les étoiles ? Au petit matin, Jean-François apporte un petit déjeuner à la française, dans son panier.
Même dans cet esprit minimaliste, il y a donc tout ce qu’il faut pour passer un week-end romantique et ressourçant, en plein cÅ“ur de la nature.
Contact pour réservation : lemaire.jean-francois@orange.fr
Laura Béheulière