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12-02-2025

Confédération paysanne : déception, inquiétude et poursuite du travail

Antoine Gomel, porte-parole de la Confédération paysanne, exprime sa déception et analyse les enjeux à venir dans un contexte de colère et de transformations agricoles.

Antoine Gomel, porte-parole de la Confédération paysanne 59-62 et tête de liste de la Conf’ 62 ® J. D. P.

S’il ne fallait garder qu’un mot ? Déception

Quels sont les enseignements de ces résultats ? Nous perdons presque 4 points sur le Nord-Pas de Calais et, si nous ne nous attendions pas à faire un carton, nous ne nous attendions pas à un tel recul (dans le Nord, la Conf’ résiste mieux avec 11,97 %, soit -1 point par rapport à 2019, et dans le Pas-de-Calais elle tombe à 8,8 % contre 12 %). Nous sommes déçus que notre discours et nos arguments n’aient pas fait mouche. Il faudra analyser tout ça mais nous comprenons bien que ces résultats s’inscrivent dans un mouvement de la société en général, avec une poussée de la colère virulente. Aussi, toutes les petites fermes qui ont fermé en six ans, c’est de là aussi que venaient nos électeurs, victimes du rouleau compresseur de l’agriculture industrielle. Nous n’avons pas de regrets sur la campagne et nous pensons toujours que notre vision de l’agriculture est la seule à même d’améliorer les choses.

Et maintenant ? Nous sommes inquiets car nous pensons que l’agriculture va aller dans le mauvais sens. Nous nous satisfaisons toutefois de la stabilité des résultats au national – 20 % – et de la victoire en Ardèche, peut-être l’occasion de démontrer ce que peut faire la Confédération paysanne quand elle est à la tête d’une chambre d’agriculture. Nous allons nous appuyer sur le réseau au national et continuer à faire avancer notre vision. Le travail à venir est aussi d’enraciner le réseau local en nourrissant les dynamiques nouvelles qui se sont créées pendant la campagne. 

Lire aussi : Chambres d’agriculture : « Une colère s’est exprimée »

Propos Recueillis Par Justine Demade Pellorce

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