Tout commence en 1934 lorsque Paul Lutun achète une sécherie pour sécher de la chicorée, à Oye-Plage : Chicorée du nord. Vient ensuite son fils, Louis, qui décède prématurément. C’est alors Vincent, le fils de Louis, qui reprend l’activité et décide d’arrêter la sécherie pour la torréfaction. Depuis 2020, c’est la fille de Vincent, Agnès Lutun et son mari Stéphane Catrice qui gère l’entreprise nonagénaire. Le duo a voulu réinventer la manière de consommer la chicorée mais aussi la façon de communiquer à son sujet en vantant ses bienfaits.
Chaque année, ce sont 1 500 tonnes de cossettes de chicorée (comprenez de la chicorée séchée, par l’entreprise Sonodé) que Chicorée du nord torréfie. La suite, « eh bien tout dépend des clients qui choisissent le format, le degré de torréfaction, de concassage… On vend environ 70 % de nos produits bruts. La plupart du temps vers la France mais aussi au Canada, en Belgique, en Australie… », explique Stéphane Catrice.
Pour ce qui est des 30 % restants, ce sont des produits finis, sous la marque Lutun. « Nous avons étendu la gamme en arrivant, en développant notamment une filière bio. On trouve aujourd’hui dans notre offre du grain conventionnel et bio, de la chicorée liquide conventionnelle et bio, des infusions bios et des capsules bios. »
Oui, vous avez bien lu. C’est sans doute les deux nouveautés majeures depuis l’arrivée de cette quatrième génération. « Pour changer la consommation de la chicorée, nous l’avons rendu plus « nomade ». Avec les capsules et les infusions, on peut en boire chez soi mais aussi au travail par exemple. » Par ailleurs, afin de séduire une clientèle plus jeune mais aussi soucieuse de sa santé, la marque communique sur les bienfaits de la chicorée : « Il n’y a pas d’excitant donc on peut en boire sans risque de palpitations, troubles du sommeil… Elle est également très riche en fibres. »
Une stratégie payante puisque Chicorée du nord voit son chiffre d’affaires augmenter de manière régulière. L’entreprise emploie aujourd’hui 12 personnes (dont ces deux dirigeants) et lançait en 2024 un appel aux agriculteurs : « Nous avons beaucoup de demandes mais pas assez de chicorée ! »
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Eglantine Puel
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