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Je m’étais fixé comme objectifs de ne pas être éliminé le premier et d’arriver si possible jusqu’à la réunification des deux équipes. Je suis donc plutôt satisfait de mon parcours malgré le fait que la tribu rouge ait été rapidement décimée. Mais comme on a pu le voir dans le dernier épisode (les éliminations surprises de Mathieu et Shanice, candidats jaunes, ndlr), le moral revient !
Franchement, l’aventure complète vous marque. À commencer par le fait de devoir faire un feu… C’est une fierté d’y être parvenu en premier avec notre équipe. Sans parler des épreuves ! Il y a sans arrêt des rebondissements et des faits de jeu.
C’est vrai qu’on me voit souvent comme tel à la télévision mais je peux vous assurer que Koh-Lanta est une aventure compliquée pour chacun des participants. J’ai juste un peu plus d’âge et donc d’expérience peut-être que certains. Je prends les choses du bon côté et me dis qu’il y a aura des moments meilleurs en cas de coup dur. Nous avons la chance de participer à l’émission, je voulais en profiter à fond.
Oui, mes racines agricoles m’ont bien aidées dans l’aventure. En tant qu’agriculteurs, nous sommes habitués à vivre parfois des situations difficiles et à continuer à faire notre métier, peu importe les conditions. On apprend à relativiser beaucoup dans le milieu agricole.
Les anciens ont géré ! Mon père et mon beau-père, tout deux retraités, ont repris du service. Le tournage a eu lieu à l’automne 2020, ils se sont occupés des semis. Heureusement, c’est une période assez creuse pour l’agriculture.
Je cultive 170 hectares, principalement des céréales : blé, orge, tournesol, colza. J’ai créé en parallèle un atelier de poules pondeuses (de 60 volailles environ) et une activité de maraîchage biologique. Je me suis lancé dans la vente directe de paniers fermiers.
“Mes racines agricoles m’ont bien aidées dans l’aventure. En tant qu’agriculteurs, nous sommes habitués à vivre parfois des situations difficiles et à continuer à faire notre métier, peu importe les conditions.”
Nous avons fait une réunion familiale pour faire un point complet : savoir les travaux qui avaient été faits et ceux qui restaient à faire. Pour être franc, mon premier réflexe a été de mettre à jour la compta et la paperasse !
Les nuits ont été très fraîches en avril, mais la chaleur revient petit à petit. Je vais bientôt planter mes pommes de terre et remplir mes serres car le sol s’est réchauffé.
Peut-être ! Il y aura surement des curieux qui passeront sur la ferme. Mais je n’ai pas envie de booster mes ventes plus que ça. Je veux que mon activité de maraîchage reste à taille humaine. Pour l’instant, les commandes que je vends me suffisent amplement à écouler tous mes légumes.
Propos recueillis par Simon Playoult