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Interview de Maxime Labat, responsable B2B de La Virgule, entreprise de sacs à dos et sacoches de vélo recyclés à Lille

13-12-2021

Actualité

Hors-champ

Maxime Labat nous explique pourquoi et comment il sublime des équipements sportifs destinés au départ à être jetés.

Maxime Labat, responsable B2B de La Virgule ©ET

D’où vous est venue l’idée de créer La Virgule ?

Dans mon passé, j’étais en équipe de France de planche à voile, en compétition internationale, je voyageais beaucoup et forcément, j’ai pu constater la pollution plastique dans les océans. Je finissais la compétition avec des sacs plastiques dans mes ailerons etc. et donc j’étais très énervé par cette situation.

À la fin de la compétition, j’avais tellement tapé fort dans ma voile que je la jetais et il y a vraiment un paradoxe qui se créait entre mon énervement face à la situation du plastique dans les océans et le fait que je fasse partie de ce problème parce que, moi-même, je générais de gros déchets par le biais de ma pratique. C’est un paradoxe que beaucoup de sportifs vivent.

L’idée de recycler des équipements sportifs m’est venue en croisant mon associé Benoit Gourlet, qui travaillait chez Décathlon, et qui a aussi vu l’impact de l’industrie du sport sur l’environnement. L’objectif en créant La virgule, c’est de donner une seconde vie aux équipements sportifs en fin de vie en les transformant en sac à dos et en sacoche de vélo.

Comment fabriquez-vous ces sacs à dos et sacoches de vélo ?

Aujourd’hui, on fait notamment des sacs à dos à partir de kayaks gonflables. On récupère les kayaks de décathlon directement, on les coupe, on les nettoie en machine à laver, ensuite on les repasse pour que ce soit bien plat et après on vient simplement coudre avec les patrons pour faire les nouveaux sacs.

Ça fait des sacs hyperfonctionnels et techniques parce que ce sont des matières qui sont intrinsèquement de très bonne qualité. On a un autre sac qui est fait à partir de toile de zodiac. Toute la toile extérieure, c’est de la toile de zodiac, les ceintures de sécurité qu’on récupère dans des casses servent pour faire des bretelles. Des tapis d’escalade font le dos donc c’est très confortable et, à l’intérieur, toutes les poches sont faites à partir de tentes en fin de vie qu’on a nettoyées parce que c’est une matière extrêmement légère.

C’est vraiment le principe de se dire que chaque matière a des qualités intrinsèques incroyables et nous, on veut juste les sublimer dans leur seconde vie en les utilisant au bon endroit en fonction des sacs que l’on va faire.

Lire aussi : Les super-pouvoirs de la mousse

Elisa Tassan

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