Votre météo par ville
C’est la clientèle Belge qui traverse le plus souvent la frontière pour venir profiter de nos belles côtes sauvages. “Leur présence est toujours très forte sur le littoral, insiste Diana Hounslow, car la côte belge fait 60 km de long et qu’elle est entièrement construite.” Dunes, falaises, forets séduisent ainsi nos plus proches voisins. Et ça se comprend ! D’ailleurs, beaucoup sont ceux qui investissent dans le secteur, devenant des visiteurs réguliers.
Lire aussi : Pas-de-Calais : objectif touristes, toute l’année
Si les professionnels du tourisme les ont très peu vus cet été, les Britanniques sont à l’ordinaire bien nombreux dans les secteurs ruraux du Pas-de-Calais. La zone Hesdin, 7 Vallées, Ternois fait particulièrement chavirer les cœurs des insulaires qui sont “à seulement 35 minutes en tunnel de chez nous” rappelle la directrice de Pas-de-Calais Tourisme.
Plus rare, mais loin d’être anecdotique, le tourisme de mémoire, venu des États-Unis, de Nouvelle-Zélande et du Canada est aussi fidèle surtout lors des périodes de commémoration.
Fous du vélo, les Hollandais sont également plus nombreux à venir pédaler dans nos contrées. C’est pourquoi le département développe son offre cyclable.
Côté Français, il est encore dur de faire traverser les sudistes pour qu’ils viennent jusqu’à chez nous avoue la directrice. “Quoique, sur le marché de Montreuil, on constate de plus en plus souvent que des gens de Marseille ou d’Aix sont venus chercher la fraîcheur !” L’Est de la France et la région de Reims, à proximité, semblent également friands du département même si bien sûr, la majorité des touristes reste régionale. “On est reconnus comme très sympas et on a eu un superbe été ensoleillé, on compte sur ça pour les faire revenir !“, avance Diana Hounslow.
Agathe Villemagne