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Welsh, crêpe de ch’nord, pavé au Vieux Lille, faluche, patatiflette au maroilles, quiche, cake… Des cuisines de SDB traiteur, à Avelin, dans le Nord, sortent des spécialités de la région, toutes artisanales.
Créée en 1986 par Jean-Luc Beauvilain et Roger Briémant, l’entreprise des Salaisons des béliers, clin d’œil au signe astrologique des deux fondateurs, est passée en quelques années de grossiste en charcuterie à traiteur présent dans les plus grandes enseignes alimentaires de la région.
C’est en 1992 que l’activité traiteur est lancée. Avec un credo : du fait maison avec des produits régionaux. L’entreprise « veut mettre plus en avant le produit que le marketing », ne cache pas Johan Beauvilain, fils du fondateur et actuel dirigeant.
Aujourd’hui, SDB emploie 40 salariés qui s’activent tels des petites mains dans une cuisine XXL. Il y a l’atelier boulangerie, d’où sort chaque jour faluches, pâtes à pizza, pains de campagne, pains briochés qui serviront de base à quelques unes des 70 recettes proposées par le traiteur. Puis l’atelier crêpes qui nécessite un sacré coup de main. Toutes les préparations sont cuisinées avant de venir garnir les crêpes, pains…
Tous les postes sont intégrés et « tout est fait main pour proposer aux consommateurs des produits ultra-frais », insiste Johan Beauvilain. Chez SDB, il n’y a pas de stock. Tout est fabriqué à la demande, au jour le jour.
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L’accent est mis sur l’approvisionnement en local. Quand cela est possible : farine des Moulins Waast, dans la Pévèle, viande de chez Bocquet, à Saint-Amand, volaille de Licques, lait de la Prospérité fermière, œufs Saveurs en’Or…
Les produits sont ensuite livrés dans les grandes chaînes de distribution et les magasins spécialisés dans l’alimentation des Hauts-de-France. Voire au-delà en fonction des demandes, sous la marque SDB ou à façon.
« On élabore les recettes avec le plus de naturalité, de proximité, et le moins d’additifs possibles pour donner du sens à nos produits. Tout en gardant notre savoir-faire et nos process manuels, qui sont notre ADN », détaille Johan Beauvilain. Il travaille sur ce sujet main dans la main avec son chef de fabrication et la personne en charge du développement.
Les recettes sont ainsi en perpétuelle évolution pour répondre au mieux à la demande des clients. « Le but est d’améliorer les produits, d’aller toujours plus loin dans la saveur », explique Johan Beauvilain qui ne « court pas après les volumes mais la qualité », sur laquelle il ne souhaite faire aucun compromis.
Ses produits doivent être tout aussi bon et avoir la même consistance au premier jour de la vente qu’au dernier jour de la date de consommation recommandée. Voire au-delà. Sept de ses produits sont labellisés Saveurs en’Or. « On est avec eux depuis le début. Il y a eu un avant et un après Saveurs en’Or pour nous. Ça a permis de nous faire connaître », souligne-t-il en se réjouissant de la mise en place d’un nouveau cahier des charges, plus rigoureux, « gage de plus de qualité et je l’espère d’une nouvelle dynamique », qui continuera de porter l’entreprise, espère ce chef d’entreprise intraitable sur le goût.