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« Didier Guillaume rappelle que les marchés alimentaires de plein vent ou les halles doivent rester ouverts », indique un communiqué du ministère de l’Agriculture du 19 mars 2020. Ils “sont tout aussi importants pour les consommateurs que les magasins, notamment pour la fourniture de produits frais », justifie-t-il.
Si les marchés doivent se tenir, c’est sous réserve de mesures d’hygiène stricte, comme « respecter un espace plus important entre les étals et organiser le respect des distances réglementaires entre les clients », ainsi que le respect des « gestes barrières lors de tout acte d’achat ».
Plus tôt dans la journée, primeurs, fromagers, poissonniers, bouchers, charcutiers-traiteurs, ainsi que les producteurs et les grossistes alertaient, dans un communiqué, que « de nombreux maires prennent la décision de fermer les marchés de leur commune ». D’après Frédérique Wagon, secrétaire générale de la Fédération des marchés de gros, interrogée par Agra Presse, « depuis le confinement, 300 marchés alimentaires n’ont pas lieu, car frappés d’arrêtés ».
Dans la région des Hauts-de-France, il semble que le maintien (ou non) des marchés se fera au cas par cas. D’autres encore s’adaptent. Sur Facebook, la ville de Saint-Omer (62) a par exemple annoncé, vendredi 20 mars, le “remplacement du marché du samedi par un point d’approvisionnement alimentaire”.