Votre météo par ville

Santé : Une « Bulle d’air » pour les aidants

22-06-2022

Actualité

Hors-champ

La MSA, en partenariat avec la fondation Feron-Vraud, a inauguré vendredi 17 juin « Bulle d’air ». Ce service mandataire d’aide à la personne a pour vocation de soulager les « aidants » en leur proposant de prendre le relais afin qu’ils puissent avoir un moment de répit.

Ludovic fait partie de l’équipe de deux personnes qui animent Bulle d’air. © Eglantine Puel

Vendredi 17 juin ont été inaugurés les locaux de Bulle d’air. Ce service mandataire, créé sous l’impulsion de la MSA en partenariat avec la fondation Feron-Vraud, propose aux aidants des moments de répit en prenant le relais, à domicile.

Lire aussi : Bulle d’air, un service de répit pour les aidants familiaux

Un trou dans la raquette

Tout est parti du constat fait par la MSA qu’il y avait un « trou dans la raquette quant à l’accompagnement des aidants, raconte Céline Delval, référente Bulle d’air à la MSA Nord Pas-de-Calais. Il existait des dispositifs comme la maison des aidants, ou bien des ateliers dédiés, mais pas d’offre de répit à domicile. »

Les aidants sont les personnes qui s’occupent d’un parent âgé, un enfant handicapé… Selon les chiffres de la MSA, il y aurait plus de 11 millions d’aidants en France et « cela va augmenter. »

Comment ça marche

Le principe est simple : l’aidant contacte Bulle d’air pour lui faire part de son besoin. Une évaluation est réalisée au domicile de la personne aidée et Bulle d’air présélectionne un relayeur. Celui-ci se rend au domicile et remplace l’aidant, à partir de 3 heures et jusqu’à plusieurs jours consécutifs, de manière ponctuelle ou régulière, selon les besoins.

C’est ensuite l’aidant qui paie le relayeur et peut bénéficier d’aides financières pour cela. Mais « Bulle d’air gère cette partie administrative, qui peut être lourde pour les aidants », explique Céline Delval.

« Je ne suis pas la seule à pouvoir lui apporter du bien-être dans la vie. »

Dans une vidéo réalisée par la MSA, on peut ainsi observer Catherine, maman de Charlotte, laisser sa fille chez elle avec un relayeur de Bulle d’air. Pendant que Charlotte peint, fait une promenade et un gâteau avec le relayeur, Catherine en profite pour prendre soin d’elle. « Je ne suis pas la seule à pouvoir lui apporter du bien-être », sourit cette maman, voyant sa fille visiblement ravie de sa journée.

Face à une demande en constante augmentation depuis 2020 (plus de 2 000 heures de relais par mois), Bulle d’air recherche activement à recruter des relayeurs.

Eglantine Puel

Lire aussi : Les bobos à la ferme : un gîte pour soigner un quotidien éreintant

Facebook Twitter LinkedIn Google Email
Noël autrement (4/4). De garde avec les soignants
À l'approche de Noël, nous sommes allés à la rencontre de personnes qui célèbrent cette fête de manière différe [...]
Lire la suite ...

Noël autrement (3/4). Une fête aux accents d’ailleurs
À l'approche de Noël, nous sommes allés à la rencontre de personnes qui célèbrent cette fête de manière différe [...]
Lire la suite ...

Émilie roibet, itinéraire d’une reconversion bien pensée
Architecte paysagiste de formation, Émilie Roibet a quitté ses bureaux lillois pour créer sa ferme florale "À l'ombr [...]
Lire la suite ...

Une Cuma qui a le sens de l’accueil
Localisée à Bois-Bernard, la Cuma " L'accueillante " est confrontée aux départs en retraite de ses membres, souvent [...]
Lire la suite ...

DOSSIER ÉNERGIE. À la centrale de Lens, le bois devient énergies
Unique dans la région, par son genre et sa taille, la centrale de cogénération de Lens produit à la fois de l'élect [...]
Lire la suite ...

Inondations : après la pluie, se reconstruire
Une semaine après les premières crues, le Pas-de-Calais tente d'émerger peu à peu, malgré la menace de nouvelles in [...]
Lire la suite ...

Inondations : 50 millions d’euros pour les collectivités sinistrées
Le chef de l'État en déplacement à Saint-Omer et à Blendecques, le mardi 14 novembre, a annoncé un plan d'aide pou [...]
Lire la suite ...

À la ferme du Major, “on crée de l’énergie”
La ferme d'insertion du Major, à Raismes, emploie 40 hommes et femmes éloignés de l'emploi pour leur permettre, en ac [...]
Lire la suite ...

Jean-Marie Vanlerenberghe : « L’attentat à Arras a souligné les failles du dispositif »
Ancien maire d'Arras et doyen du Sénat, Jean-Marie Vanlerenberghe réclame « une réponse ferme » mais dans le resp [...]
Lire la suite ...

Changer de goût et agir pour le futur
Plus saine, plus durable, plus accessible, l'alimentation de demain doit répondre à d'innombrables défis. À l'occasi [...]
Lire la suite ...

Retour sur la première édition du championnat international de la frite
Le premier championnat international de la frite s'est déroulé à Arras le samedi 7 octobre 2023. Soleil et ambiance [...]
Lire la suite ...

Jean-Paul Dambrine, le patron sensas’
Il est l'icône de la frite nordiste. À 75 ans, Jean-Paul Dambrine, fondateur des friteries Sensas et président du jur [...]
Lire la suite ...

Quatre lycéennes d’Anchin à la conquête de l’Andalousie
Iris, Angèle, Louise et Eulalie, lycéennes à l'Institut d'Anchin, ont passé trois semaines caniculaires près de Sé [...]
Lire la suite ...

Élections sénatoriales : dans le Nord, plusieurs nuances de rose, plusieurs nuances de bleu : l’éparpillement façon puzzle
Avec 11 sièges à pourvoir, c’est le département à renouveler le plus grand nombre de sièges derrière Paris : le [...]
Lire la suite ...

Élections sénatoriales : dans le Pas-de-Calais, la droite (presque) unie, la gauche en ordre dispersé et l’éventualité du Rassemblement National :
Pour les prochaines élections sénatoriales, les gauches ne font pas bloc dans le Pas-de-Calais. La droite, elle, table [...]
Lire la suite ...

Découvrez le supplément élevage – Avril 2024

Numéro 360 : 12 avril 2024

3 questions à Quentin Blond,vétérinaire et président du Conseil régional de l’ordre des vétérinaires pour les Hauts-de-France
  quentin blond, vétérinaire et président du conseil régional de l’ordre des vétérinaires pour les Haut [...]
Lire la suite ...

Mettre en commun ses forces pour mieux fonctionner
Travailler en Coopérative d'utilisation des matériels agricoles peut favoriser le bien-être des éleveurs en leur lib [...]
Lire la suite ...

La traite, un moment clé à ne (surtout pas) négliger
La traite est un moment important de la journée, mais elle peut aussi s'avérer pénible, à la fois pour le trayeur et [...]
Lire la suite ...

Une charte pour le bien-être animal
Créée en 1999, la charte des bonnes pratiques d'élevage ne cesse de s'adapter aux demandes sociétales et réglementa [...]
Lire la suite ...

Au cœur des terres

#terresetterritoires