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Le pays d’Artois, terre d’hospitalité ? Pour le savoir, l’office de tourisme du Pays d’Artois, soutenu par des fonds européens et le Département du Pas-de-Calais, fait appel à Univoyage dans le cadre de l’appel à projet « Expérience Pays d’Artois ».
Martin et Dorian, fondateurs d’Univoyage et originaires de Lyon (69), proposent d’accompagner les territoires vers un tourisme plus « vertueux ». Dans le cadre de leur collaboration avec l’office de tourisme, ils vont voyager cinq jours dans l’Artois.
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Partis de la gare d’Arras le 20 mai, ils seront de retour dans la capitale de l’Artois le 25 mai après avoir sillonné le territoire sur leurs bicyclettes. Un peu sur le concept de l’émission de télévision J’irai dormir chez vous, tout en s’inspirant de la philosophie du « slow tourisme », ils vont s’inviter chez les habitants de l’Artois pour les questionner « sur le sens et les enjeux de l’hospitalité, et expérimenter la manière dont elle s’organise sur le territoire », explique Dorian.
Équipés de leur besace, les facteurs-voyageurs vont proposer aux personnes qu’ils rencontrent de remplir des cartes postales pour livrer leur propre vision du territoire. « Il s’agit d’explorer le territoire d’un point de vue touristique », avance Dorian.
Ils ne connaissaient pas le Pas-de-Calais avant de préparer leur périple. « Pour l’instant, j’ai eu le sentiment que l’Artois était traversé par des touristes, sans forcément parvenir à les retenir, note Dorian. Par ailleurs, les échanges qu’on a eus avec l’office de tourisme et les habitants laissent penser qu’il y a beaucoup d’hospitalité ».
Leur road-trip les emmène des berges de la Scarpe, lors d’une journée dédiée à la nature, aux lieux de mémoire liés à la guerre ou au projet touristique du sud de l’Artois, Ecoland. Le samedi 22 mai sera consacré à l’alimentation. « L’agriculture est très présente et elle fait vivre le territoire de l’Artois », constate Dorian. Après une visite au sein de l’Amap du Cojeul, de Laetitia Brayelle, les deux cyclistes logeront chez l’agriculteur Antoine Bayard, à Bapaume.
Les informations récoltées seront remises à l’office de tourisme et permettront, peut-être, de monter un réseau d’hébergements solidaires. Leur périple est à suivre sur le Facebook de l’office de tourisme.
Virginie Charpenet