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Depuis maintenant près de deux ans, la startup BioDemain – qui n’en est plus vraiment une – valorise les produits agricoles d’exploitations en conversion au bio. Sa gamme « pas (encore) bio » est aujourd’hui vendue dans plus de 100 magasins. L’initiative née dans les Hauts-de-France est en train de prendre de l’ampleur.
L’entreprise vient de lever 1,2 million d’euros, via la plateforme participative Lita.co. Sa campagne, lancée le 10 février 2021, a mobilisé plus de 200 personnes. BioDemain “proposait à chaque citoyen de devenir actionnaire pour un montant minimum de 100 €” , explique l’entreprise dans un communiqué. “Des consommateurs, des agriculteurs et des distributeurs ont rejoint le capital de l’entreprise, souligne Maxime Durand, cofondateur. BioDemain continue à être une aventure collective, et encore plus aujourd’hui.”
Nous avions interviewé les deux fondateurs de BioDemain au lancement de leur entreprise, retrouvez l’article ici : Et si le presque bio devenait une marque ?
L’entreprise va ainsi pouvoir effectuer une véritable montée en puissance. “En 2020 nous avons accompagné 30 agriculteurs en conversion, rappelle Maxime Durand. On va en accompagner une centaine en 2021 et l’objectif est d’atteindre les 500 en 2022″. “Mais ce n’est qu’une étape, poursuit le jeune directeur. On envisage de pouvoir accompagner n’importe quel agriculteur en conversion”. À travers la France, donc.
Une activité qui va s’accompagner du recrutements de salariés. De trois au début, l’équipe est désormais constituée de 11 personnes. L’entreprise prévoit de créer “vingtaine d’emplois sur les cinq ans à venir” annonce le communiqué.
Dans le même temps, l’entreprise étoffe sa gamme. En plus de ses produits BioDemain, vendus en magasins spécialisés et essentiellement achetés par des consommateurs “avertis”, elle crée “Transition”. Les premiers produits, qui permettent toujours de valoriser des aliments issus de fermes en conversion, ont été commercialisés début mars.
Objectif : “Sensibiliser le grand public à travers la grande distribution”. Carrefour, Intermarché, Leclerc ou encore Match se sont déjà engagés auprès des jeunes entrepreneurs.
Laura Béheulière