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Ce sont 200 producteurs de plants de pommes de terre, cultivant sur environ 4 000 hectares, qui fournissent l’entreprise Desmazières. Active dans la recherche variétale et la production biologique, la société du Pas-de-Calais, basée dans l’Arrageois à Monchy-le-Preux, et ses 33 salariés s’investissent dans une démarche RSE (responsabilité sociétale des entreprises).
Un engagement environnemental qui se conjugue au quotidien par le parrainage d’apiculteurs, des conseils dans le but de réduire le recours aux produits phytosanitaires dans le cadre du plan Ecophyto ou encore dans le recyclage des déchets résultants du tri des pommes de terre (transformés en aliments pour animaux ou destinés à la méthanisation pour produire du biogaz). Audrey Belliot, en charge de la politique RSE de Desmazières, revient sur cet engagement de l’entreprise.
Notre entreprise et l’ensemble de nos collaborateurs ont toujours été sensibles au respect de l’environnement et au développement de notre territoire. C’est ainsi qu’en 1993 nous nous sommes engagés dans la culture biologique. Puis, en 2008 nous avons mis en place le référentiel de développement durable, SD 21 000. En 2014, nous avons été rejoints par notre maison-mère, Agrico, dans cette démarche devenue ISO 26 000 avec une volonté d’harmoniser nos actions et de les partager au sein du groupe. L’engagement envers la RSE fait partie de notre quotidien. Tous les collaborateurs ont été impliqués et se sont formés progressivement. La RSE est bien plus qu’une simple démarche ou qu’un processus habituel de certification, c’est une manière de travailler au quotidien.
Elle s’appuie sur trois piliers : croissance économique, protection de l’environnement et respect des hommes. L’objectif étant de les faire avancer simultanément. Travailler ces trois piliers nous permet d’avoir une vision globale de notre entreprise.
Selon la norme ISO 26 000, une entreprise doit traiter les sept “questions centrales” suivantes : la gouvernance de l’organisation ; les droits de l’Homme ; les relations et les conditions de travail ; l’environnement ; la loyauté des pratiques ; les questions relatives aux consommateurs ; les communautés et le développement local, afin de définir le périmètre de sa responsabilité sociétale, d’identifier les domaines d’action pertinents et de fixer ses priorités. Ces sept points contiennent 44 domaines d’application qui concernent toute la vie de l’entreprise. Ces sujets ont été répartis entre les salariés. Ainsi 100 % d’entre eux sont impliqués.
Notre mission est d’œuvrer à la création et à l’apport de solutions innovantes, tant variétales que de services, adaptées à la production de la pomme de terre. Nous avons donc développé et mis en place le concept RSE, appelé, “agroécolonomie”, avec comme première étape la création d’un référentiel basé sur 10 critères à destination de nos clients leur permettant de sélectionner les variétés les mieux adaptées à leur exploitation. Ce concept va également se déployer dans l’ensemble de nos services.
Le seul moyen est d’impliquer l’ensemble des collaborateurs dans la démarche. Il faut que chacun se sente pleinement acteur et que cela prenne du sens pour eux. Nous favorisons les échanges entre collègues et créons régulièrement des groupes de réflexion. Ainsi nous mettons en place des ateliers de travail pour fédérer nos équipes à “l’agroécolonomie” et trouver ensemble les outils à déployer pour faire rayonner nos actions au sein de chaque service.
Le projet est innovant par la méthode utilisée. En effet, pendant un an tous les salariés ont participé à la réflexion pour la création de nos nouveaux bureaux, en cours de construction et qui seront terminés normalement pour le mois de juillet 2021. Ce projet est également ambitieux d’un point de vue environnemental. Nos futurs bureaux de Monchy-le-Preux seront à haut niveau de performance énergétique. Les apports de chaleur et de lumière du soleil seront optimisés grâce à leur conception réfléchie et bioclimatique. Autonomes en électricité grâce à des panneaux photovoltaïques, ils seront chauffés grâce à la chaleur récupérée.
Simon Playoult