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Qualité de l’air : diminution de la concentration de dioxyde d’azote

30-03-2020

Actualité

C’est tout frais

Depuis le confinement, le trafic routier a fortement diminué dans la région. Une baisse notable de la concentration de dioxyde d’azote a été enregistrée par Atmo Hauts-de-France. Toutefois, celle des particules fines est en hausse. En cause, le chauffage et l’activité agricole.

La concentration de dioxyde d’azote dans l’air est réduite de 9 % dans la région depuis le début du confinement. © Pixabay

Après les mesures de confinement prises le 17 mars 2020 par le gouvernement, nombreux sont ceux qui se demandent si la qualité de l’air a évolué.

Atmo Hauts-de-France, l’organisme qui surveille et informe sur la qualité de l’air dans la région, a analysé l’impact de ces premiers jours de confinement et de la diminution du trafic en région, sur la qualité de l’air. Dans un communiqué daté du 26 mars, les scientifiques disent avoir comparés les résultats observés depuis le 17 mars avec ceux habituellement enregistrés en mars.

« Après une semaine de confinement et la baisse notable du trafic, les concentrations d’oxydes d’azote et des traceurs du trafic routier ont nettement diminué, annonce Atmo Hauts-de-France dans son communiqué. Les concentrations de dioxyde d’azote ont diminué en moyenne de 40 % en proximité du trafic et de 9 % sur l’ensemble de la région. »

Les cartes de concentrations moyennes journalières en dioxyde d’azote ci-dessus montrent à gauche la situation réelle au 19 mars 2020 et à droite les concentrations qui auraient pu être relevées dans des conditions de circulation normales.
© Atmo Hauts-de-France

Particules en hausses

« En revanche pour les particules, les concentrations sont en hausse depuis quelques jours sur tout le Nord-Ouest de la France », alerte l’organisme. La mise en place du confinement coïncide avec l’arrivée de conditions printanières propices à la formation de particules secondaires : humidité et température. Celles-ci s’ajoutent aux particules produites par le chauffage, au bois notamment, ainsi que par les activités agricoles et industrielles.

« Dans ces conditions actuelles, ceci se traduit par des hausses ponctuelles des concentrations en particules qui permettent difficilement de statuer sur l’impact réel de la baisse de trafic, conclue l’organisme. Une étude sur une période plus longue est nécessaire. »

Lucie Debuire

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