Annoncé le 14 janvier, le plan d’actions défini par le ministère de l’Agriculture pour éviter la propagation de la peste porcine africaine (PPA) en France se met en place. Une clôture est notamment en cours de construction pour délimiter une zone blanche et créer un vide sanitaire.
Après la découverte de sangliers atteints de peste porcine africaine en Belgique en septembre, une clôture a été mise en place pour contenir la maladie. Cependant, deux nouveaux cas positifs ont été confirmés le 8 janvier en dehors de la zone, à proximité de la frontière française, ce qui a engendré la mise en place d’une organisation de crise et d’un plan d’actions, côté français, annoncé le 14 janvier et détaillé par les services techniques du ministère le 18 janvier.
Une nouvelle clôture en construction
Depuis le 21 janvier, une clôture est en cours de construction à 6 km de la frontière, côté français, d’une hauteur d’1,5 m, enterrée de 50 cm. Elle vient compléter les clôtures déjà existantes (clôture belge, clôture électrique le long de la frontière), pour un montant de plusieurs millions d’euros ; un financement auquel Inaporc, l’interprofession porcine, serait prête à participer. La clôture délimitera d’abord une zone blanche (78,4 km²), puis sera poursuivie de 16,7 km au Nord-Ouest de la zone, et enfin de 57,6 km, au-dessus des Ardennes.
Créer un vide sanitaire
Une fois la clôture terminée (une dizaine de jours de construction, estiment les services techniques du ministère de l’Agriculture), le plan de chasse serait intensifié de 150 % dans la zone blanche ainsi délimitée, l’objectif étant de diminuer fortement la population de sanglier et de limiter ainsi la propagation de la maladie.
La peste porcine africaine est en effet très virulente, et aucun traitement n’existe pour la prévenir ou la guérir. Or, les risques économiques sont importants pour la filière porcine, puisque les sangliers peuvent transmettre la maladie aux porcs. D’autant plus que les pays tiers ferment leurs frontières aux importations de porc même quand seuls les sangliers sont contaminés, comme c’est le cas en Belgique.
Un risque pour l’économie porcine
La France exporte 700 000 tonnes de porc, dont 246 000 tonnes vers les pays tiers. En cas de contamination par la peste porcine africaine, ce sont 35 % des volumes qui seraient ainsi pénalisés. Les négociations se poursuivent avec les pays tiers, notamment la Chine, pour faire accepter une régionalisation en cas de contamination, mais ce point reste difficile, indique le ministère.
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