Votre météo par ville
À une semaine du premier tour des élections législatives anticipées, prévu le 30 juin 2024, retrouvez les programmes quant aux finances publiques d’Ensemble, des Républicains, du Nouveau front populaire, du Rassemblement national et de Reconquête.
Dans sa conférence de presse du 12 juin, Emmanuel Macron s’est fixé comme objectif de « réduire le déficit par l’activité et la création de richesses ». Trois jours plus tard, son Premier ministre indiquait vouloir taxer les entreprises qui rachètent leurs propres actions.
Dans leur contre-budget en 2022, Les Républicains proposaient « un allégement du fardeau fiscal représentant presque 11 milliards d’euros dès 2024, soit presque 1 % du montant total des prélèvements obligatoires en 2022 ». Le parti comptait également « baisser durablement la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TIPCE) ».
De son côté, le NFP mise plutôt sur une augmentation des recettes que sur une réduction des dépenses. Pour cela, il propose « d’accroître la progressivité de l’impôt sur le revenu à 14 tranches », de rétablir l’ISF en y ajoutant un volet climatique, et de « supprimer les niches fiscales inefficaces, injustes et polluantes ».
À lire aussi : Les programmes quant au pouvoir d’achat et aux salaires
Si l’on se base sur son programme de 2022, le RN souhaite « la suppression de l’IFI et son remplacement par un IFF (impôt sur la fortune financière) », « la renationalisation des autoroutes (avec comme objectif la baisse de 15 % des péages) » ; « la privatisation de l’audiovisuel public et la suppression des 138 euros de redevance ». Dans sa profession de foi pour 2024, Jordan Bardella a ajouté la volonté de « supprimer la niche fiscale des armateurs ».
En 2022, Reconquête proposait une baisse de la CSG, l’exonération de la CSG et CRDS sur les petites retraites et de réaliser un grand audit avec la Cour des comptes.