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Dans le cadre de l’opération Nord durable, lancée en 2019 par le Département du Nord, Patrick Valois, vice-président en charge de la ruralité et de l’environnement, s’est exprimé sur les engagements sur la préservation et l’aménagement des espaces naturels lors d’une visioconférence lundi 17 janvier.
« Répartis sur un peu plus de 80 sites », 3 259 hectares d’espaces naturels sont gérés par le Département. « Il a été décidé de rééquilibrer les sites et d’en consacrer une vingtaine comme prioritaires. » Parmi eux, une dizaine a été évoquée. Objectif : mettre en avant des espaces naturels « utiles », en « capacité d’accueillir du public de manière qualitative » et qui permettent « la pratique de sports nature ».
Le terril des Argales, « le plus grand terril du bassin minier du Nord-Pas de Calais situé entre Rieulay et Pecquencourt », recevra une enveloppe de 1,7 million d’euros dès cette année. Une étude d’impact portée par l’intercommunalité sera lancée prochainement. Elle permettra « d’évaluer et de chiffrer les aménagements nécessaires en termes d’accueil du public et de stationnement. Le projet global intégrera également la réfection des cheminements, le partage des usages, la signalétique sur le site et la restauration écologique des milieux ». Les travaux démarreront en 2024.
Le site minier de Chabaud-la-Tour, situé à Condé-sur-Escaut, va bénéficier de travaux de réaménagement en deux étapes. La première, de 2022 à 2023, permettra l’identification de trois portes d’entrée du site. La deuxième, de 2023 à 2024, concernera le rétablissement d’une zone humide autour du lac pour favoriser « de nouvelles végétations et une meilleure respiration de l’eau stagnante ». Budget : 2,5 millions d’euros.
Le terril Sainte-Marie, à Auberchicourt, bénéficie de 300 000 euros de budget pour de nouveaux aménagements sur cette zone de 70 hectares, pour, entre autres rendre accessible « une partie du site uniquement aux piétons, avec une continuité avec le chemin des Galibots. Une nouvelle boucle piétonne sera créée afin de permettre aux usagers de découvrir le site et sa zone humide. L’ensemble des entrées seront aménagées avec la pose d’un nouveau mobilier afin de sécuriser le site et d’interdire son accès aux engins motorisés. Les travaux, déjà engagés depuis le mois d’août, se termineront au premier trimestre. »
Le site de Watten, dans les Flandres va bénéficier d’un sentier qui permettra de « relier les sites du Confins du bois royal et du lac bleu aux sites touristiques emblématiques de la commune de Watten, notamment la tour de l’Abbaye et le moulin ». Les travaux débuteront cette année avec la « création des cheminements à la fois le long de la route départementale 26 et des parcelles agricoles pour rejoindre le lieu-dit des Confins du bois royal en partenariat avec la commune ». Des aménagements estimés à 250 000 euros.
Le marais d’Aymeries. Ce marais situé au centre du parc naturel régional de l’Avesnois, vise « à protéger les prairies humides le long de la Sambre, en connexion avec la forêt de Mormal, il constitue un couloir migratoire de tout premier ordre pour l’avifaune ». Une zone que le Département souhaite étendre.
La réserve naturelle nationale de la Dune marchand, à l’est de Dunkerque, est protégée par le Département, en partenariat avec le Conservatoire du littoral. Pour 2022, le périmètre de la zone naturelle s’étendra sur 30 hectares supplémentaires, pour atteindre 113 hectares. Le Département souhaite également participer à la mise en œuvre de l’Opération grand site des dunes de Flandre (OGS), aux côtés des acteurs du territoire dunkerquois : la communauté urbaine de Dunkerque (CUD), le syndicat intercommunal des Dunes de Flandre, les communes et les partenaires flamands.
L’Abbaye de Vaucelles. Situé près de Cambrai, le monument historique est entouré « d’un écrin de verdure et de terres agricoles » à protéger. « Toute la partie des prairies humides, en aval de l’abbaye, présente des intérêts écologiques et environnementaux. » Le Département propose de créer une zone de préemption de « 619 hectares ». Il se porte, par ailleurs, « garant de la certitude qu’il n’y aura pas de construction inadaptée sur cette partie de l’espace qui entoure l’abbaye » et où il restera « de l’espace cultivé ».
Laurène Fertin
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