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L’incroyable élan des couturiers masqués

24-03-2020

Actualité

C’est tout frais

Ils sont près de 10 000 ! 10 000 couturiers et couturières anonymes, confinés chez eux, à s’être portés volontaires pour la fabrication de masques pour le CHU de Lille (59). Un incroyable élan de générosité pour le personnel soignant.

Tissu offert par l’entreprise Lemahieu, découpé sur place pour fournir des kits de couture aux volontaires. © Lemahieu

Cherche couturiers ou couturières…” Aux alentours du 20 mars, le message a commencé à circuler tranquillement sur les groupes de couturières, zéro déchets, voisins, citoyens… Puis la loi du réseau social a fait le reste. Voilà près de 10 000 volontaires près à en découdre avec le coronavirus !

Des masques et un slip

Face au manque criant de masques pour son personnel soignant, le CHU de Lille s’est rapproché de l’entreprise Lemahieu (Le Slip français) qui s’est elle-même lancée dans la fabrication, ainsi que du Souffle du Nord, collectif citoyen solidaire pour bénéficier de son réseau.

Alors que les rangs de cette armée de couturiers grossissaient, les équipes du CHU travaillaient avec l’entreprise Lemahieu pour élaborer un modèle de masques. “Les tests de qualité réalisés ont permis de définir le patron et la composition permettant un niveau de protection similaire en termes de particules à celui des masques chirurgicaux classiques jetables », expliquent les équipes sur le site du projet.

Mécanisme bien rodé

L’équipage de cette usine solidaire, séparé, mais uni par sa mission, est en place. L’organisation de la fabrication est très bien rodée : c’est Lemahieu qui reçoit les tissus, les découpe et prépare des kits de 50 masques prêts à assembler. L’entreprise LMC (partenaire) prépare les envois. Les bénévoles du Souffle du Nord quant à eux, distribuent les kits aux couturiers volontaires, et les récupèrent après assemblage. Lemahieu effectuera un contrôle qualité avant livraison au CHU de Lille. Bref du travail de pro !

Bien sûr, par manque de matière première, tous les volontaires ne pourront pas coudre dès maintenant. L’organisation, pour sa première vague, a fait le choix de privilégier la proximité des couturiers (métropole Lilloise) et leur niveau de couture pour garantir une qualité irréprochable aux masques.

De nouveau volontaires seront mis à contribution dans les prochains jours, assurent les équipes en charge de l’organisation. En attendant, on échaufferait pas nos aiguilles en se fabricant nos propres masques ?

Agathe Villemagne

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