Actualité
23-02-2023

Laboratoire : Surveillance de la faune sauvage et de la grippe aviaire

Le laboratoire départemental public du Nord ne consacre pas uniquement son activité à la filière agricole, elle collabore aussi avec les acteurs de la faune sauvage.

Le labo dispose de sa salle d’autopsie, où sont réalisées une centaine d’autopsies d’animaux chaque année. © K. S.

Les chasseurs nordistes et l’Office français de la biodiversité font partie des partenaires du laboratoire. Ce dernier participe à la surveillance de la faune sauvage avec la Fédération départementale des chasseurs du Nord : « C’est un partenariat qui date de très nombreuses années, indique David Grimmelpont. Des prélèvements sont effectués sur les lieux de chasse et nous arrivent pour analyse afin de suivre l’état des populations de grands gibiers. » Une activité très saisonnière qui correspond aux dates d’ouverture de la chasse, approximativement d’octobre à février. « On reçoit 150 prélèvements environ sur l’année. »

Avec l’Office français de la biodiversité, « c’est une intervention plus large ». Notamment en contexte de grippe aviaire, comme c’est le cas actuellement. Le laboratoire intervient dans le suivi de ce virus en réalisant des prélèvements, mais pas d’analyse : « On reçoit des animaux morts, décrit Céline Carpentier. Ils passent dans le service autopsie. On fait un relevé des différentes lésions et on réalise des écouvillons au niveau de la trachée et du cloaque qu’on envoie ensuite dans des laboratoires agréés. » Une centaine d’autopsies par an sont réalisées, l’objectif étant de surveiller les populations d’oiseaux qui peuvent générer, notamment en cas de grippe aviaire, une très forte mortalité chez les oiseaux d’élevages (dindes, poules, canards…) destinés à la consommation humaine.

Des besoins urgents de recrutement

27 personnes travaillent actuellement au laboratoire départemental public du Nord, mais ce dernier manque de bras. Le labo recherche notamment des techniciens pour venir renforcer les différents services, un véritable chemin de croix dans la période actuelle selon ses responsables, car depuis le coronavirus, le secteur des analyses a vu ses besoins en main-d’œuvre augmenter et fait ainsi face à une pénurie de personnel. Les postes à pourvoir sont accessibles après un BTS et le laboratoire assure une formation de trois à six mois aux nouveaux arrivants.

Kévin Saroul

Lire aussi : Sanitaire : Le labo départemental public du Nord, un passage obligé

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