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Ils sont originaires du Nord et de l’Aisne : Guido Terrier, Camille Roche et Mathieu Bernardin représenteront la région Hauts-de-France au concours de boucherie-étal interrégions au Salon international de l’agriculture.
Le premier, Guido Terrier, a moins de 25 ans et travaille pour la Maison Terrier et fils à Bailleul (Nord). Il est dans le métier depuis l’âge de 11 ans. Il a commencé à Bruges en Belgique puis a fait un CAP à Tourcoing. C’est la deuxième fois qu’il se présente au concours car il en aime l’ambiance. « On progresse, ça nous permet d’aller plus loin, de nous surpasser » ajoute-t-il.
La seconde, Camille Roche, est une apprentie en boucherie de troisième année pour la Maison Lestoquoy à Raimbeaucourt (Nord). Elle a déjà participé au concours l’année dernière avec Guido Terrier. « Ce sont de bonnes expériences, on y voit d’autres choses et on se surpasse », confirme-t-elle.
Le troisième, Mathieu Bernardin, est un boucher de 39 ans, et travaille « Chez Mathieu » à Blerancourt (Aisne). Il est dans le métier depuis plus de 24 ans. C’est la première fois qu’il participe au concours. Il a de l’ambition professionnelle, il veut se surpasser et ne pas se reposer sur ses acquis. « Si on va gagner ? Je ne peux pas vous le dire mais on va faire notre maximum pour », dit-il. Les trois coéquipiers ont appris à se connaître, ils ont beaucoup échangé. Guido et Camille avaient déjà concouru ensemble l’année dernière. « On a chacun nos défauts et nos qualités », affirme Camille. Ils espèrent donner le meilleur d’eux-mêmes, pour ça ils doivent être coordonnés. « On s’entraîne aussi tous les jours à travers notre métier », dit Mathieu Bernardin quand on lui demande comment il se prépare pour le concours.
L’équipe des Hauts-de-France suit également des formations. Guido, Mathieu et Camille se mettent en situation, ils s’entraînent beaucoup. Pour le concours, ils devront amener en amont et préparer des socles sur lesquels reposeront leurs produits. Le 26 février, ils vont défendre les Hauts-de-France face aux autres régions lors d’une épreuve de quatre heures. « On n’a pas le droit à l’erreur », assure Guido Terrier.
Zoé Duquenne