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Ses pairs l’ont désigné comme leur président. Installé depuis 1992 sur une exploitation de polyculture-élevage à Richebourg, dans le bassin légumier du Pas-de-Calais, Christian Durlin a été élu à la tête de la chambre d’agriculture interdépartementale du Nord-Pas de Calais à l’issue d’une session d’installation très protocolaire, le mercredi 27 février, à Saint-Laurent-Blangy (62).
Le nouveau bureau qui l’entoure est composé de 15 membres, parmi lesquels cinq vice-présidents : il s’agit de Laurent Verhaeghe, Sébastien Bocquillon, Pierre Hannebique, Nicolas Debrabant, Francine Théret ; un secrétaire en la personne de Simon Ammeux ; et neuf secrétaires adjoints : Christine Delefortrie, Ghislain Mascaux, Albert Lebrun, Bernard Lesne, Philippe Truffaux, Emmanuel Leveugle, Karel Lesaffre, Jérôme Muselet et Christophe Saudemont.
En nommant Christian Durlin à la tête de l’institution interdépartementale, les élus de la chambre d’agriculture du Nord-Pas de Calais ont choisi un homme d’expérience.
Au cours de la précédente mandature, il occupait la fonction de membre du bureau de la chambre, ainsi que la présidence du pôle légumes région Nord (Lorgies 62). Il est en outre administrateur de la FNSEA, particulièrement sensible aux questions environnementales.
Ses nouvelles fonctions devraient prochainement l’amener « à faire des choix, explique t-il, mon mandat de président de la chambre d’agriculture est prioritaire, même si je reste avant tout un agriculteur qui doit faire preuve d’exemplarité sur son exploitation. »
Convaincu qu’il existe plus d’un modèle d’exploitation, il assure vouloir « ouvrir » la chambre d’agriculture à de nouveaux secteurs d’activité et partenaires. « Les chambres d’agriculture ont cette particularité d’être à la croisée des chemins en matière de données techniques, économiques, environnementales, ce qui permet d’apporter à ses interlocuteurs un conseil global et neutre. »
Lors de sa prise de fonctions, Christian Durlin a indiqué avoir reçu en héritage un « bel outil au service des agriculteurs, avec des équipes compétentes ».
Charge désormais à lui de poursuivre le travail engagé par ses prédécesseurs, inspiré par une célèbre formule d’Antoine de Saint-Exupéry sur la transmission de la terre.
Tout un symbole pour un responsable professionnel qui place la lutte contre l’artificialisation des terres agricoles comme priorité, au même titre que la promotion de l’agriculture auprès du grand public, l’accompagnement des agriculteurs dans la recherche de valeur ajoutée pour assurer la pérennité des exploitations, le renouvellement des générations par l’installation ou encore le positionnement de l’agriculture comme source de solutions face à un certain nombre de demandes de la société civile et des collectivités.
Vincent Fermon