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Tournée en mars 2021, c’est presque un an plus tard que l’émission “Qui veut être mon associé ?” a été diffusée sur M6 (le 19 janvier). Émission à laquelle a participé l’entreprise nordiste BioDemain.
Le but de ce programme ? Mettre en avant l’entreprenariat français et permettre à des start-up de trouver des investisseurs.
Toutefois, ce n’est pas dans cet état d’esprit que les créateurs de BioDemain y ont participé. “Nous avons bouclé notre levée de fonds au moment du tournage, l’entreprise n’avait pas vraiment besoin d’investisseurs, reconnaît Camille Courbois, chargée de communication de BioDemain. L’idée était de sensibiliser les spectateurs à la transition écologique, valeur que porte l’entreprise.” Avec une audience de 2,3 millions de personnes, l’émission est un canal idéal.
BioDemain permet la commercialisation des produits en cours de conversion à l’agriculture biologique. Grâce à cette entreprise, les agriculteurs valorisent davantage leurs productions qui ne sont pas encore certifiées.
“Beaucoup d’agriculteurs tentent de cultiver plus durablement mais cette transition est compliquée, poursuit la chargée de communication. Il n’y a pas que les agriculteurs qui doivent porter ce changement, les consommateurs, les transformateurs et les distributeurs ont aussi un rôle à jouer.“
C’est ce message que les fondateurs ont tenté de passer, tout en restant droits dans leurs bottes. “BioDemain est une entreprise sociale qui ne cherche pas à faire de l’argent, mais avant tout à soutenir les producteurs dans leur période de conversion.“
Le message a été entendu, semblerait-il. Depuis la diffusion de l’émission, l’intérêt pour l’entreprise BioDemain est croissant. “Nous avons eu plus de 30 000 visites sur notre site le soir de la diffusion, plus de 10 000 personnes supplémentaires nous suivent sur les réseaux sociaux et nous avons reçu beaucoup de messages de soutien“, s’enthousiasme Camille Courbois.
Côté business, un des trois investisseurs de l’émission intéressés participe désormais aux activités de l’entreprise. “Il nous a conseillés dans notre développement et notre changement d’échelle qui était indispensable à la poursuite de notre activité, précise-t-elle. Il nous a également apporté beaucoup de contacts dans la grande distribution.“
Depuis, BioDemain ne cesse de croître avec des distributeurs belges et une marque destinée à la grande distribution “Transition”. Ils sont passés en un an de cinq employés à 16, tous engagés dans la valorisation de la conversion au bio.
Lucie Debuire
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