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Informer les agriculteurs pour les aider à optimiser leurs interventions aux champs : c’est le principal objectif du bulletin de santé du végétal (BSV). Le réseau d’épidémiosurveillance est, dans les Hauts-de-France, constitué de coopératives, de négoces, de chambres d’agriculture, d’organismes de développement, d’acteurs des différentes filières et des instituts techniques.
Chaque semaine paraît un état sanitaire des cultures (stades de développement, observations des ravageurs et des maladies, présence de symptômes), une évaluation du risque phytosanitaire, en fonction des périodes de sensibilité des cultures et des seuils de nuisibilité des ravageurs et maladies, ou encore des messages réglementaires.
Aucune parcelle n’a atteint le seuil indicatif de risque sur les quatre maladies foliaires. De rares présences d’oïdium, rouille et cercosporiose sont signalées au nord de la région. On observe une faible présence des pégomyies sur seulement sept parcelles et peu de pontes sur deux parcelles. Le seuil indicatif de risque est de 50 % de plantes avec galeries et présence de larve.
En revanche, la présence de noctuelles se renforce sans atteindre le seuil indicatif de risque de 50 % de plantes avec traces de morsures ou déjections.
Les premières parcelles plantées sont en phase de croissance active. Les parcelles plantées fin mai-début juin sont généralement en début de croissance active. Dans les secteurs du Béthunois et du Nord de Lille qui ont subi des orages violents avec de très fortes précipitations, on constate les dégâts dans les zones basses des parcelles.
Concernant le mildiou, les parcelles sont globalement saines. Le seuil indicatif de risque est atteint. Les populations de doryphores sont importantes, le seuil indicatif de risque est atteint sur 20 % des parcelles. La population des pucerons est, elle, en baisse. La présence diversifiée des auxiliaires permet de réguler la présence des pucerons. Quant aux limaces, le risque est faible.
34 pièges « pyrale » ont été relevés cette semaine dans la région. 19 sont indemnes de capture et 15 ont capturé entre 1 et 10 pyrales. Aucune ponte n’a été observée dans le Nord-Pas de Calais, contrairement à l’Oise et la Somme. Il est encore possible d’appliquer des trichogrammes comme méthode alternative de bio contrôle dans les secteurs indemnes de ponte de pyrale.
On note la présence d’oïdium. Il est conseillé de maintenir une vigilance pour détecter les premières tâches et aérer les structures. Des dégâts d’anthracnose ont été observés dans des parcelles en plein champ. En cas d’averses orageuses, cette maladie risque de se développer. Les populations d’acariens, de pucerons et de thrips sont fréquentes. Quant aux punaises et drosophila suzukii, on observe des dégâts.
L’intégralité des bulletins de santé du végétal est à retrouver sur notre rubrique :