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Le groupe Advitam a présenté le 6 décembre 2023 ses résultats annuels au siège de Saint-Laurent-Blangy, dans le Pas-de-Calais. Le groupe se réorganise en interne et affiche une activité florissante.
Avec un chiffre d’affaires de 1,9 milliard d’euros (au 30 juin 2023), le groupe Advitam retrouve une rentabilité encourageante, d’après ses résultats annuels présentés ce 6 décembre. Cette performance s’explique par une bonne activité commerciale, notamment des niveaux de prix records sur les marchés agricoles lors du dernier exercice.
“La collecte a atteint 2,3 millions de tonnes de céréales lors de la campagne 2022-2023, dont 1,3 million pour Unéal, indique Jean-Philippe Kerr, ex-directeur général du groupe. La stratégie de commercialisation de la coopérative a permis de proposer un prix de campagne de 280 euros la tonne aux adhérents, du jamais vu.” Un niveau de rémunération franchi grâce à des marchés porteurs en blé, orge et colza avec des rendements élevés.
Côté approvisionnement, les niveaux exceptionnellement hauts des prix des engrais et des produits de santé des plantes ont soutenu le chiffre d’affaires de la coopérative. “Unéal a approvisionné 5 612 adhérents en agrofournitures“, poursuit Jean-Philippe Kerr.
Ainsi, dans un contexte socio-économique en perpétuel mouvement depuis bientôt deux ans sur les marchés agricoles, “le groupe a souhaité se recentrer sur ses métiers historiques, présente Armel Lesaffre, président. Une restructuration qui passe par la cessation des activités dites moins rentables (avec notamment la fermeture de six magasins Prise direct’) et par une nouvelle organisation interne en trois pôles : agricole, distribution et groupe.” L’objectif pour Advitam est d’engager une optimisation des coûts, d’améliorer l’efficacité opérationnelle des activités et d’accroître la rentabilité du groupe, dixit les dirigeants.
Ce nouvel agencement et cette dynamique de développement s’accompagnent par l’arrivée d’un nouveau directeur, Olivier Athimon, qui a pris ses fonctions le 4 décembre. Ce dernier travaille depuis plus de 25 ans dans la valorisation des productions végétales ou animales et s’est dit “convaincu du potentiel agricole de la région Hauts-de-France qui a beaucoup à gagner compte tenu de l’évolution du climat“.
Simon Playoult