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Tous les deux ans, c’est le même rituel : la parcelle de 20 ha située derrière le lycée agricole de Tilloy-lès-Mofflaines, dans le Pas-de-Calais, s’anime progressivement. Dans 90 jours, elle devrait accueillir le salon agricole Terres en fête du 12 au 14 juin.
À ce jour, c’est le calme plat qui règne sur cette grande plaine, propriété de la Communauté urbaine d’Arras (CUA). Pourtant, en coulisses, les choses avancent. « Au 10 mars, le nombre d’exposants inscrits est un peu plus élevé qu’à la même date en 2018 », avance Jean-Bernard Bayard, président de Terres en fête.
En 2018, 450 exposants avaient participé au salon. « Au regard du nombre de visiteurs, on sent que c’est un salon reconnu qui fait partie du paysage pour le monde agricole régional, estime le responsable. Les exposants attendent ce rendez-vous. »
Terres en fête est en effet le premier salon agricole de plein air au Nord de Paris. Il rassemble chaque année environ 60 000 visiteurs venus de tous les Hauts-de-France et de Belgique.
D’après Jean-Bernard Bayard, sur le plan professionnel, ce type de salon d’envergure régionale comporte certains atouts : une proximité avec les visiteurs qui permet par la suite de conclure des affaires. « D’autant que le monde bancaire et les organismes professionnels agricoles, de manière générale, profitent souvent de Terres en fête pour proposer des offres commerciales à leurs clients », note-t-il.
Pas de thématique particulière retenue à ce jour, néanmoins, un aspect devrait constituer le fil conducteur de la prochaine édition : les relations entre les agriculteurs et le reste de la société, à savoir les citoyens et les consommateurs. « Que ce soit au niveau des concessionnaires, du monde de l’élevage ou des cultures végétales, le sujet des attentes sociétales préoccupe tout le monde », constate Jean-Bernard Bayard.
Pour lui, le salon Terres en fête est aussi une occasion hors pair de s’adresser au grand public pour lui montrer et lui expliquer l’implication du monde agricole dans l’entretien du paysage et dans la fabrication d’une alimentation de qualité. « C’est l’occasion de partager avec ceux qui aiment l’agriculture, affirme-t-il. Il faut surfer sur la bonne image des agriculteurs pour montrer que la vie dans le monde rural ne peut pas se faire sans les paysans ».
Virginie Charpenet