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HVE est une démarche globale. La certification porte sur l’ensemble de l’exploitation, pas sur une culture. Vous devez être bons sur quatre thématiques (biodiversité, fertilisation, phytos, irrigation). L’une des exigences est, par exemple, d’avoir un assolement minimum de cinq cultures. Nous, nous avons a ajouté le lin pour obtenir la certification.
Il y a des contraintes à être certifié HVE, on continue de travailler pour les intégrer dans nos objectifs. On s’engage dans la démarche pour des performances agronomiques et économiques sur le long terme. Nous faisons partie d’un Ceta (Centre d’études techniques agricoles), ce qui nous permet de nous comparer. En blé, cette année, pour la première fois, nous sommes à peu près dans la moyenne du Ceta avec deux à trois quintaux de moins. La valorisation HVE est encore décevante : on ne parvient pas à vendre plus cher un produit qui, pourtant, nous a coûté plus à produire. On travaille pour la transition écologique mais pour l’instant, ça ne paye pas. Je suis persuadé que l’on est sur la bonne voie. Avec HVE, on va aussi améliorer l’image de l’agriculture.
L’organisme certificateur demande beaucoup d’enregistrements et de données. Le travail est considérable. Avec Eco-phyt’, on facilite la tâche des agriculteurs. Tout seul, ce n’est pas possible. Le groupe échange régulièrement. Sur les 200 agriculteurs Ecop-phyt’, 91 sont certifiés et 90 sont niveau 2. Tous ne cherchent pas à obtenir le label. C’est une démarche de transition qui repose sur une approche globale de l’exploitation.