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Suite aux constats de dégâts faits par plusieurs producteurs de betteraves après l’application d’un herbicide proposé par Adama, la firme phyto a reconnu dès le 28 mai la défaillance de certains lots. Résultats : les betteraves ont grillé.
Si les surfaces concernées ne sont pas toutes recensées pour le moment, la CGB (Confédération générale des planteurs de betteraves) appelle les betteraviers à se manifester. “Si un planteur a une suspicion concernant l’utilisation de cet herbicide, nous l’invitons à se rapprocher de son distributeur, de son assurance et de la CGB, invite Guillaume Wullens, président de la CGB. Il faut garder tous les éléments de preuve, tels que les bidons, photos de parcelles, etc.“
Seuls certains lots, vendus par certains distributeurs, sont concernés. Et Guillaume Wullens de rappeler, “si les dégâts ne sont pas immédiatement visibles, on ne sait pas quelles seront les conséquences par la suite.” Pour le moment, l’heure est à la mesure de l’étendue des dégâts.
De son côté, la firme Adama a demandé une étude auprès de la DGAL (Direction générale de l’alimentation). Celle-ci a rendu son rapport et a affirmé “qu’il n’y avait pas de danger pour l’environnement”. En, revanche, pour assurer la non-toxicité des betteraves, c’est aux industriels et planteurs d’engager une expertise. “La CGB et l’AIBS (Association interprofessionnelle de la betterave et du sucre, ndlr) sont sur le coup, annonce Guillaume Wullens. Le rapport doit justifier de l’absence de résidus pour que nous puissions transformer les betteraves à la récolte.“
L.D.