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Lors de sa réunion du 9 novembre, le NEPG (groupe des producteurs de pommes de terre du Nord-ouest européen – Allemagne, Belgique, France, Hollande) estime que la production globale de pommes de terre dans la zone NEPG a baissé de 6 % par rapport à la production de l’an passé.
Les précipitations de septembre ont permis à une bonne partie des champs de pommes de terre de produire des tonnes supplémentaires fin septembre – début octobre. La production globale est légèrement plus élevée que prévue, mais il y a de grandes différences régionales, avec des zones dans le Nord des Pays-Bas ayant de très bons rendements (en raison de plus de précipitations, et aussi du fait de l’utilisation intensive de l’irrigation). Dans les zones de l’Ouest et du Nord de l’Allemagne, les rendements sont généralement dans la moyenne. Dans certaines sous régions de Belgique et encore plus de France les rendements ont été particulièrement décevants. Dans ces zones, certains agriculteurs ne seront pas en mesure de respecter la totalité de leurs contrats.
En 2022, les rendements par hectare ont montré des variations et des disparités entre pays, régions et exploitations importantes. L’influence des conditions météorologiques locales (répartition très inégale des t° et des précipitations) et le recours ou non à l’irrigation ont entraîné des écarts de rendement considérables, allant de moins de 30 t/ha à plus de 65 t/ha. La production globale pourrait être ajustée d’ici quelques semaines en fonction des premières estimations des stocks dans l’ensemble de la zone NEPG.
Les coûts de production qui ont explosé (coûts actuels et projetés) et le prix attractif des céréales font que les producteurs ont semé (vont semer) plus de céréales (escourgeon et froment). Ce qui aura une influence sur les emblavements 2023.
Tous les producteurs de pommes de terre de la zone NEPG ont ressenti la hausse des coûts de production au cours des derniers mois. En moyenne dans la zone NEPG, entre octobre 2021 et octobre de cette année, les prix de l’électricité ont augmenté de 280 % (entre 50 et 500 % d’augmentation) Pendant la même période, le prix du diesel a augmenté en moyenne de 55 % (de 34 à 95 %).
Si l’on combine non seulement des coûts de production plus élevés, mais aussi la tendance des moyennes pluriannuelles à la baisse des rendements/ha (en raison du changement climatique, de la réponse des sols…), les coûts de production par tonne ont augmenté de manière importante et augmentent encore.
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