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Deux profils se distinguent chez les apiculteurs, selon l’étude de FranceAgriMer : les « amateurs » (moins de 50 ruches) et les professionnels. Car l’apiculture est pour beaucoup un loisir, démarré autour de la retraite. La moyenne d’âge des « amateurs » est ainsi de 56 ans, c’est 10 ans de plus que chez les « pros », où les 30-40 ans représentent 27,5 %. L’apiculture reste une affaire d’hommes. Seulement 17 % sont des femmes, contre 24 % dans l’agriculture.
Le « métier » s’apprend pour beaucoup en autoformation, ou auprès d’autres apiculteurs ou d’associations. Chez les « pros », l’apprentissage se fait plus auprès d’autres apiculteurs. Le BPREA apicole concerne 14,3 % des apiculteurs et 6,6 % ont suivi des études supérieures agricoles.
Sur l’ensemble des apiculteurs, 5,7 % seulement des exploitants exercent leur activité à temps complet. Plus l’exploitation est grande, plus la pluriactivité diminue.
Le miel de tournesol a été la miellée la plus produite en France en 2021, grâce à de bons rendements et une moindre sensibilité à la météo : il représente 15,4 % des volumes. Le miel de colza constitue la première miellée des régions d’une large partie nord de la France et le tournesol est produit principalement dans le centre et le sud-ouest.
Environ 11 % des apiculteurs français pratiquent la transhumance. Cette pratique est peu répandue chez les apiculteurs de moins de 50 ruches mais largement développée pour les apiculteurs de plus de 150 ruches. Ils sont 6,2 % dans les Hauts-de-France à la pratiquer.
Les apiculteurs sont plus de 70 % à conditionner leur miel en pot. Ils sont près de 90 % à le faire dans les Hauts-de-France. La vente directe est leur principal débouché (près de la moitié des volumes en France). Les achats des conditionneurs constituent le deuxième circuit. Les ventes en GMS se développent et passent à 7,3 % des volumes.
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