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Informer les agriculteurs pour les aider à optimiser leurs interventions aux champs : c’est le principal objectif du bulletin de santé du végétal (BSV). Le réseau d’épidémiosurveillance est, dans les Hauts-de-France, constitué de coopératives, de négoces, de chambres d’agriculture, d’organismes de développement, d’acteurs des différentes filières et des instituts techniques.
Chaque semaine, paraît un état sanitaire des cultures (stades de développement, observations des ravageurs et des maladies, présence de symptômes), une évaluation du risque phytosanitaire en fonction des périodes de sensibilité des cultures et des seuils de nuisibilité des ravageurs et maladies, et des messages réglementaires. Morceaux choisis.
Après une phase de relance de la croissance de la végétation, la végétation est désormais stabilisée. Les premières parcelles plantées entrent en début de sénescence avec une végétation qui commence à se tasser, à jaunir et où se développent les premiers symptômes de maladies de faiblesse (pas toujours faciles à identifier), néanmoins la végétation reste assez verte et belle pour la saison dans de nombreuses situations. Sur les dernières parcelles plantées, la végétation est majoritairement stabilisée, les variétés semi-tardives montrent un feuillage bien vert et la floraison a tendance à se prolonger. Au niveau des tubercules, les symptômes de repousses physiologiques et les pommes de terre difformes ne sont pas rares et s’expliquent par des à-coups de croissance suite aux pluies.
Le mildiou se propage dans la plaine depuis quelques jours, les parcelles touchées sont de plus en plus fréquentes. La vigilance est de mise pour déceler les éventuelles premières taches et gérer au mieux la maladie. Des larves de seconde génération de doryphores sont fréquemment observées, le seuil indicatif de risque est atteint sur quelques parcelles cette semaine.
Les conditions météorologiques de la semaine dernière ont favorisé la progression des maladies foliaires. La cercosporiose est la maladie dominante dans le réseau d’observation. La rouille progresse également. On note la très faible présence de bio agresseurs.
Les semis sont en cours dans les parcelles observées. Pour le moment, il n’y a pas de limaces : les pièges doivent être installés dès le semis. Concernant les altises, il faut également installer les cuvettes jaunes dès le semis.
Les pucerons sont toujours présents en parcelles de salades. Dans certaines parcelles de choux observées, les populations d’aleurodes et d’altises sont stagnantes. Sur les céleris, une mouche de la carotte a été capturée dans l’une des deux parcelles observées. Dans les parcelles de poireaux et d’oignons, on ne relève pas d’évolution des populations de thrips malgré les conditions favorables. Le datura stramoine est signalé dans de nombreuses parcelles.
Le botrytis est observé en parcelle de fraises mais la pression de cette maladie diminue. Des symptômes d’oïdium sont encore constatés en parcelle, la pression reste importante. Tous les organes du fraisier peuvent être touchés par cette maladie : fruits, feuilles et hampes florales
Des populations de pucerons, d’acariens, de thrips sont présentes. Le rhizopus est observé sur le terrain. On constate également la présence et des dégâts de punaises.
Enfin, des individus de drosophila suzukii sont relevés, mais la pression diminue.
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