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Même «amenuisée» par les gelées d’avril, la production nationale de pommes 2021-2022 devrait permettre de couvrir les besoins français «a priori sans avoir recours à l’importation massive», a indiqué le responsable des affaires économiques de l’association nationale pommes poires (ANPP) Vincent Guérin en conférence de presse le 18 mai. Ceci, grâce à la «forte floraison» des pommiers cette année.
En attendant les prévisions de récolte fin juin, l’ANPP a extrapolé deux hypothèses à échelle nationale. Dans le cas d’une perte de récolte de 20%, la production atteindrait 1,360 million de tonnes. Dans le cas d’une perte de récolte de 30%, la production atteindrait 1,190 million de tonnes. Avec des importations stables (152 000 t), cela signifierait 1,342 à 1,512 million de tonnes de pommes disponibles. Soit un volume suffisant pour couvrir les besoins du marché français estimés à 1,158 million de tonnes.
«Il n’y aura probablement pas de rupture d’approvisionnement (…) mais ça occasionnera sûrement des arbitrages plus compliqués selon les qualités de nos fruits et les choix de destination entre le marché du frais français, l’industrie et l’exportation», a indiqué Vincent Guérin.
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