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Alors que l’arbitrage du ministre de l’Agriculture sur le PSN (déclinaison française de la PAC) prévoit une baisse de 3 à 4 % des aides des éleveurs allaitants, la FNB (éleveurs de bovins viande, FNSEA) estime, dans un communiqué du 25 mai 2021, que ce choix aura «deux impacts immédiats». Le premier sera une «nouvelle diminution de 15 % du revenu», et le deuxième «une augmentation de leur coût de production», car l’indicateur de coût de production calculé par l’interprofession «déduit les soutiens de la PAC».
L’enveloppe des aides couplées pour les bovins laitiers et allaitants (actuellement de 735 M€) sera réduite de 17 M€ par an. Cette baisse doit financer 80% de l’augmentation des aides couplées aux protéines végétales, d’après la FNB. L’association spécialisée de la FNSEA met donc le ministre face à un choix: limiter la baisse «au seul transfert (…) vers le financement des protéines végétales», ou «assumer la disparition [du] secteur» des bovins viande.
Dans son propre communiqué du 27 mai, l’Inter-massif agricole (agriculteurs de montagne) appelle Julien Denormandie à «rééquilibrer clairement ses prochains arbitrages en faveur de l’élevage de montagne et des zones défavorisées». «Les nombreux atouts environnementaux des systèmes herbagers et pastoraux de ces territoires ne semblent, à ce jour, pas faire l’objet d’une reconnaissance spécifique dans le cadre de l’éco-scheme», ajoute le collectif.