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Les règles du jeu ont changé pour le stockage des pommes de terre en cette campagne 2020-2021. Fini l’application systématique du chlorprophame (CIPC), l’homologation de cet anti-germinatif a pris fin en août dernier.
« C’est une année de découverte », annonce Arnaud Debruyne, qui est pourtant habitué au stockage de pommes de terre depuis plus de six ans. Lui et son frère Alexandre cultivent 65 hectares de pommes de terre à Rubrouck et Quaedypre (59) et stockent environ 3 000 tonnes entre les mois de novembre et mai. Des stocks principalement destinés aux industriels et au marché du frais de la région.
Une première année sans CIPC nébuleuse qu’Arnaud Debruyne et son frère espèrent ne pas revivre l’an prochain. Il existe bien d’autres produits moins coûteux comme l’éthylène, ou curatif comme l’huile d’orange, mais la filière n’a pas encore assez de recul concernant leur efficacité et la préservation de la qualité des tubercules. Autre solution : stocker dans des réfrigérateurs. « C‘est une autre organisation et cela demande un véritable investissement, mais nous y réfléchissons », concède-t-il.
Lucie Debuire