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Lors d’une visite à Dunkerque le 12 mai, Emmanuel Macron a réaffirmé qu’il ne fallait plus «ajouter» de normes environnementales, précisant que cette volonté s’appliquait après l’application du Pacte vert (Grean deal), qui inclut dans le secteur agricole la stratégie De la ferme à la table.
Devant les acteurs de l’industrie française la veille, le président de la République avait appelé à «une pause réglementaire européenne», estimant que les normes environnementales de l’Union européenne étaient déjà plus strictes qu’ailleurs et qu’il fallait désormais de la «stabilité».
La précision vise à rassurer les observateurs et élus européens, inquiets d’un éventuel rapprochement de la France avec les positions du groupe PPE (droite), principale formation du Parlement européen.
Le PPE réclame «un moratoire» sur certains projets législatifs liés aux pesticides et à la restauration de la nature, s’alarmant d’un impact trop lourd pour les agriculteurs et de «menaces» pour la sécurité alimentaire.
D’autres lois (emballages, émissions polluantes des élevages…) font l’objet d’âpres pourparlers.
Mais Renew (libéraux), groupe auquel appartiennent les élus macronistes, affiche plutôt sa volonté de trouver des compromis pour tenter de finaliser ces textes d’ici les prochaines élections européennes en 2024.
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