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Les émissions mondiales de méthane auraient augmenté de 9 % en 2017 par rapport à la moyenne 2000-2006. Soit 50 millions de tonnes. C’est ce que révèle une étude menée par des chercheurs français du laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE, Paris-Saclay), publiée mi-juillet 2020.
« Après une période de stabilisation au début des années 2000, une nouvelle augmentation continue des concentrations de méthane est observée par les réseaux de mesures internationaux depuis 2007. Avec une accélération depuis 2014 », souligne les chercheurs dans un communiqué.
Ce sont les énergies fossiles qui contribuent à la plus grande partie de cette hausse (+ 20 Mt). L’agriculture et la gestion des déchets viennent immédiatement en second (+ 10 Mt chacun respectivement).
Les trois régions principalement responsables de cette augmentation sont l’Afrique, la Chine et l’Asie. Avec chacune une augmentation de 10-15 Mt, précisent les chercheurs. L’Amérique du Nord contribuerait pour environ 5-7 Mt, dont 4-5 Mt pour les États-Unis.
L’Europe en revanche serait la seule région du monde où les émissions semblent avoir diminué : entre – 4 et – 2 Mt, selon la méthode d’estimation utilisée. “Cette décroissance est liée majoritairement au secteur agricole et à la gestion des déchets”, souligne l’étude.
Au niveau mondial, environ 60 % des émissions de méthanes mondiales seraient d’origine humaine, soulignent les chercheurs, dont 30 % environ liées à l’agriculture.